William Nylander ne sera pas échangé tant que Kyle Dubas sera le DG des Leafs

La saga William Nylander a finalement pris fin samedi après-midi, à quelques minutes de l’heure limite imposée par la ligue. Le #29 a signé une entente de six années et 45M$ avec les Maple Leafs de Toronto.

Nonobstant le dénouement heureux de ce dossier, le vacarme qu’il a provoqué laissera vraisemblablement des séquelles des deux côtés : chez les Leafs, et dans le clan Nylander.

Non seulement cette signature réduit considérablement la marge de manœuvre qu’aura Kyle Dubas pour prolonger les contrats de Matthews, Marner ou encore Kapanen, mais surtout, les longs mois de négociation ont assurément créé des frictions entre la direction et Nylander.

Pourtant, le DG des Leafs a fait une promesse à son jeune attaquant : il ne l’échangera pas tant qu’il sera en poste.

Mais peut-on le croire ? Vous savez, poser la question, c’est aussi y répondre…

Lorsqu’on regarde les détails du nouveau contrat de Nylander, on remarque qu’il n’y a aucune clause de non-échange et ce, jusqu’à la dernière année de son pacte, où il pourra soumettre une liste de 10 équipes où il ne voudrait pas être transigé. 

Qui plus est, ce genre de promesse peut rapidement se retourner contre celui (ou celle) qui l’a faite. C’est ici où le manque d’expérience de Kyle Dubas au poste de DG rentre en compte.

Que fera-t-il si les Hurricanes de la Caroline (c’est un exemple pris purement au hasard) lui soumettent une offre de transaction qu’il ne peut refuser, impliquant par exemple Jaccob Slavin ou Brett Pesce et plusieurs autres pièces en retour de Nylander ? 

C’est le travail d’un directeur général d’évaluer toutes ses options, et en s’engageant de la sorte envers l’ailier droit, il vient de s’enlever une alternative pour améliorer son équipe, en plus de prendre le risque de ne pas pouvoir tenir sa promesse.

N’oublions pas que le hockey est avant tout une business. Et comme le célèbre adage le dit, en affaires, il n’y a pas d’amis, juste des partenaires…

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