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Voici pourquoi Bergevin doit sacrifier des espoirs

Depuis l’épopée des Raptors de Toronto, où plusieurs Québécois ont pris le bandwagon (avec raison), je me suis convaincu que le Canadien de Montréal devait tenir un seul discours : gagner maintenant. L’attitude est présente, la profondeur y est et Marc Bergevin détient une multitude de choix en vue de l’encan de ce soir (la première ronde). À partir de là, et du désir de Geoff Molson d’accéder au bal printanier de 2020, Bergevin se doit de réaliser au moins deux mouvements majeurs.

Suis-je le seul à penser ainsi? Tout comme moi, François Gagnon est l’un des hurluberlus qui croient que c’est le moment de gambler dans le but de remporter la grosse mise. Gagnon n’hésiterait pas à passer des choix ou des espoirs dans le but de solidifier l’équipe en vue du moment présent. Right on, François. Bergevin doit maximiser ses chances pour gagner dès la saison 2019-20, voilà.

N’oubliez pas une facette importante : ce ne sont pas tous les espoirs qui évolueront avec le Canadien de Montréal. Il suffit de sélectionner lesquels et de partir de là afin de conclure quelques transactions? Par exemple, Gagnon serait prêt à sacrifier Nick Suzuki (et un choix) en retour de Timo Meier, qui a inscrit 30 buts lors de la dernière campagne. L’ailier de puissance de 22 ans est un train, rien de moins, et son impact serait immédiat. Un exemple salivant pour les fanatiques du Suisse, dont moi.

Hey, guys, le Canadien de Montréal ne s’est pas présenté en éliminatoires à trois reprises lors des quatre derniers printemps. La ville veut vivre des moments exaltants avec SON équipe et non l’une de Toronto… Le bassin Peel était rempli de fanatiques de basket et de personnes qui ont pris le train, imaginez si le Flanelle parvenait à se tracer un sentier jusqu’à la prochaine finale. Qui est vraiment en désaccord avec ça? Au Québec, on est exigeant et on aime GAGNER.

Comme Gagnon l’a indiqué : Marc Bergevin est conscient qu’il ne peut pas se planter, qu’il n’a pas droit à l’erreur. Il a les éléments pour réussir à conclure quelque chose de gros, qu’il pense un peu plus au présent sans se soucier du futur (tout en gardant un oeil dessus quand même). C’est simple, l’objectif ne doit plus être : de « juste » participer aux séries. Il doit jouer d’audace, avec de plus grosses cartes et démontrer qu’on veut plus que « juste »…

Voici la phrase parfaite déposée par Gagnon : « La chose la plus facile à faire pour le DG du Tricolore serait donc de penser à sauver son job au lieu de bâtir son organisation. »

Le message est lancé, il est clair net et précis.

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