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Victor Mete doit produire s’il souhaite être utile au Canadien

L’idée d’un futur meilleur a toujours été un concept assez abstrait, chez l’être humain. Tandis que certains verront en l’avenir des jours plus heureux, d’autres prôneront la vigilance, puisqu’après tout, personne ne sait vraiment de quoi demain est fait.

Les plus optimistes d’entres-nous associeront inévitablement l’avenir à la jeunesse. C’est bien connu : la jeunesse est l’âge du possible, comme dirait Ambroise Bierce.

Et heureusement (cela dépend toujours du point de vue) le Canadien a opté pour cette voie. Après une saison 2017-2018 affreuse, la direction a décidé de donner les clés du camion à la jeunesse. Un camion, qui jadis, roulait à contresens.

Il n’empêche que cette « rénovation » ne date pas d’aujourd’hui. Pour ceux qui ont la mémoire assez aiguisée (quoique), un petit jeune du nom de Victor Mete est venu brouiller les cartes, lors du camp d’entraînement de la saison passée.

Ça paraît en effet bien loin. 

On connaît la suite : Mete aura disputé 49 matchs lors de sa première année complète dans la LNH – avec un petit passage au Championnat mondial junior – amassant 7 points. Les premiers pas de Mete dans la meilleure ligue au monde étaient donc très encourageants.

Il faut qu’il commence à produire…
(Crédit: YouTube)

Le petit défenseur a continué sur sa lancée durant le tout dernier camp d’entraînement, mais ses performances sont désormais assez ordinaires.

Après avoir joué tout le calendrier préparatoire avec Noah Juulsen, Mete a commencé l’année sur la première paire en défense avec le bon Jeff Petry. 

Et depuis, c’est le néant.

Victor Mete ne fait rien pour le moment pour se démarquer. Il est assez invisible durant les matchs…

L’ancien des Knights de London n’est pas mauvais. Il n’est cependant pas bon non plus. Le défenseur de cinq pieds neuf pouces n’a aucun point en huit parties, et un différentiel de +1. Il a été laissé de côté à deux reprises (au profit d’Alzner), et forme désormais un duo avec Xavier Ouellet sur la troisième paire défensive.

Mike Reilly a également pris sa place sur l’avantage numérique…

Victor Mete a déjà démontré qu’il savait produire (il a récolté 44 points en 50 matchs à sa dernière année dans le junior) et le CH a besoin de lui dans ce domaine.

Noah Juulsen n’est pas une machine à point et il ne le sera vraisemblablement jamais. Même son de cloche pour Xavier Ouellet et Jordie Benn. 

Il ne reste plus que Petry, Reilly et Mete pour produire un peu d’offensive.

Si le #53 souhaite être utile au Canadien, il devra noircir la feuille de pointage. Il en est capable. Il n’est pas le plus physique, mais il possède une excellente mobilité, et un bon sens du jeu. Alors, il est vrai qu’il s’est déjà créé une multitude d’occasions.

Il avait d’ailleurs inscrit son premier but dans la LNH, avant que celui-ci soit refusé puisque Andrew Shaw avait causé de l’obstruction sur le gardien de but, contre les Penguins, le 13 octobre dernier. 

C’est d’autant plus important lorsqu’on sait que les arrières du Canadien ne produisent pas beaucoup. Depuis le début de la saison, ils n’ont cumulé que 17 points.

Heureusement que Petry est là…

Un joueur sur lequel Mete pourrait prendre exemple dans le futur est Torey Krug. Ces deux garçons font sensiblement la même taille et le même poids. Tandis que Mete a été sélectionné en quatrième ronde, Krug, lui, a dû se battre pour accéder à la LNH, puisqu’il n’a jamais été repêché.

Petit fait amusant : il avait terminé sa dernière saison avec l’Université de l’État du Michigan en affichant une moyenne de points par match de 0,89. Mete, lui, avait une moyenne de points par joute de 0,88, durant son ultime campagne dans la OHL. 

Mete a un style de jeu identique à Krug. La différence, c’est que ce dernier a réussi à devenir un membre important de la brigade défensive des Bruins en empilant les points. C’est exactement ce que Mete doit faire…

Bref, c’est à lui de jouer…

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