Le vent de changement au Colorado sera-t-il une douce brise ou une tornade?

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Depuis quelques saisons, l’Avalanche du Colorado n’a plus le lustre auréolé de succès qui l’a accompagné pendant plus d’une décennie, lors de l’arrivée de la concession à Denver.

Ce fut encore pire l’an dernier alors que cette équipe n’a eu que très peu de positif à se mettre sous la dent, tellement elle fut médiocre.

En entrevue dans une station de radio de Denver, le directeur-général Joe Sakic a assuré que beaucoup de choses allaient changer dans son vestiaire.

Comme l’a souligné le journaliste Mike Halford, de NBC Sports, ces changements ne seront pas faits dans le personnel, alors que Joe Sakic a reçu un vote de confiance du propriétaire et ensuite, Jared Bednar a eu droit au même traitement de la part de son DG.

C’est un secret de polichinelle qui a circulé toute la saison dernière : de ceux qui formaient le noyau avec le grand club, seuls Mikko Rantanen et Nathan MacKinnon seraient ciblés comme intouchables. Ce qui laisse des joueurs comme Matt Duchene et Gabriel Landeskog potentiellement sur le marché pour quiconque est prêt à payer le prix.

Aussi, Halford mentionne que le DG du Colorado aime bien ce qu’il a vu de jeunes comme J.T. Compher, Tyson Jost, A.J. Greer, Matt Nieto et Sven Andrighetto.

Dans sa volonté de faire souffler un vent de changement, Sakic va-t-il monnayer des vétérans comme Blake Comeau, Carl Soderberg et Joe Colborne pour laisser plus de place à son jeune noyau?

C’est fort possible, mais pour ce faire, Sakic devra s’assurer de ne pas avoir les yeux plus grands que la panse.

Ensuite, après avoir laissé la place aux jeunes à l’offensive, le DG de l’Avalanche va devoir s’attaquer à son unité défensive. Car en plus d’Andrei Mironov, embauché plus tôt cette semaine, il n’a que quatre défenseurs sous contrat qui ont évolué régulièrement avec l’équipe l’an dernier : Tyson Barrie, François Beauchemin, Erik Johnson et Mark Barberio.

Est-ce que Jared Bednar pourra faire jouer davantage la relève en défensive, tel que Chris Bigras, pour faire grandir les jeunes de l’organisation ensemble? Possible, mais pour ce faire, c’est tout un coup de barre à 180 degrés que Joe Sakic doit donner à son navire et il ne peut se permettre que de timides changements.

En rafale

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