Valeri Nichushkin s’est fait planter publiquement par des coéquipiers

Hier, on a appris que Valeri Nichushkin a été placé, pour une troisième fois en peu de temps, sur le programme d’aide de la LNH. La rumeur qui court, c’est qu’il aurait échoué un test visant à voir s’il avait de la drogue dans le corps.

Ça a frappé l’Avalanche de plein fouet.

Après trois fois sur le programme, un joueur est suspendu pour six mois sans salaire – ça a plus d’impact quand ça arrive en octobre, soit au début de la saison, qu’au début de l’été – et il doit demander pour revenir dans la LNH.

Mais surtout, ce que cela a comme impact, c’est que le bénéfice du doute n’est plus en sa faveur.

Partout dans le monde du hockey, on voit des gens qui n’hésitent pas à dire que c’est à lui de se prendre en main et qu’il y a des limites à ne pas prendre ses responsabilités, dans la vie. On voit de plus en plus de gens se demander si la (grosse) défaite d’hier, au Colorado, c’est de sa faute.

Parmi les commentaires incisifs à son sujet, on note ceux de Jack Johnson et d’Andrew Cogliano, deux coéquipiers.

Le premier joueur, quand il a été questionné sur le sujet hier soir, a affirmé que Nichushkin a pris les décisions qu’il voulait et que c’est tout ce qu’il allait dire à ce sujet-là. Le second a simplement dit que c’est ça qui est ça.

On voit clairement qu’il y a une différence entre un Carey Price ou un Jonathan Drouin (qui est d’ailleurs de retour au jeu et qui a joué son premier match de séries en quatre ans, hier) qui demande de l’aide ou un Nichushkin qui n’agit pas de la bonne façon aux yeux de ses pairs.

Notez cependant ceci : je viens d’écrire «aux yeux de ses pairs» quand, au fond, on ne sait pas trop s’il reviendra.

Après tout, non seulement il doit demander à revenir dans la ligue dans six mois, mais il n’est pas dit que ses agissements n’ouvriront pas la porte à l’Avalanche pour mettre fin à son contrat.

Le Russe a beau être bon, mais à 6.125 M$ jusqu’en 2030 et avec son passé, il est clair que l’Avalanche tentera de prendre une porte de sortie pour le sortir de Denver à jamais.

Et je ne vois pas la LNH mettre des bâtons dans les roues du projet. Au contraire.

Il faut cependant mentionner que selon Pierre LeBrun, qui a fait aller ses contacts, il pourrait être difficile pour l’Avalanche de se sortir du contrat en fonction des données actuelles.

Ceci dit, même si Jared Bednar a dit publiquement espérer que le joueur trouve la paix et reçoive de l’aide, on s’entend que ce ne sera pas facile pour l’attaquant de revenir.

Renaud Lavoie a mentionné que le programme d’aide n’est pas forcément un endroit où on entre et on sort à sa guise.

Notons que le joueur a une clause de non-échange qui entrera en ligne de compte le 15 juin 2025. Le joueur pourra empêcher 12 autres équipes d’aller le chercher via transaction.

Mais entre vous et moi, qui le veut, en ce moment?

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