En début d’après-midi, j’ai pondu un texte concernant les énormes difficultés que les Blues de Saint-Louis connaissaient, eux qui trônent actuellement au 6e rang dans la Centrale.
Ce serait un euphémisme de dire qu’une qualification pour les séries est improbable…
À l’heure où l’on se parle, les Blues n’ont que 10.1% de chance de prendre part au bal printanier. Ainsi, et pour la première fois en plusieurs années, il était plus que possible que les Blues soient vendeurs lors de la date limite des transactions.
Cette possibilité est devenue une réalité, et ce, en un claquement de doigts, ou en tout cas, si l’on se fie aux propos du journaliste Jeremy Rutherford.
Armstrong is listening to anything. To my knowledge, the Blues have NOT called teams or informed teams that everyone is available. But some clubs are under the impression that Army would consider trading anyone, including Tarasenko.
— Jeremy Rutherford (@jprutherford) December 12, 2018
Il est important de noter que d’après Rutherford, Doug Armstrong n’a pas contacté ses confrères pour les informer que tout le monde était disponible. Ceci étant dit, plusieurs formations pensent que le DG des Blues serait enclin à échanger n’importe qui, « incluant Tarasenko ».
Plus tôt dans la saison, le nom de Vladimir Tarasenko avait déjà fait surface dans les ragots. L’ailier connaît une saison difficile, jusqu’à maintenant, puisqu’il n’a inscrit que 9 buts en 29 matchs.
Qui plus est, la direction n’a pas toujours été pleinement satisfaite de la tenue de Vladimir Tarasenko. Or, il reste encore 5 saisons (incluant cette année) à son contrat XXL.
Il avait signé une entente de 60M$ et 8 ans en juillet 2015 avec les Blues.
D’ailleurs, si jamais Armstrong veut échanger sa vedette, il devra faire vite. À partir de l’an prochain, Tarasenko possédera une clause de non-échange jusqu’à la fin de son entente, en 2022-2023.
Néanmoins, il faut toujours faire attention avant d’échanger une vedette. Un joueur comme Tarasenko ne court pas les rues, tandis que son impact est presque irremplaçable, même si le DG en question maximise le retour dans ledit échange.
Bref, il risque d’avoir du mouvement, à Saint-Louis !