Le dossier Alexander Radulov a fait couler beaucoup d’encre depuis le 1er juillet. Plusieurs ont blâmé Marc Bergevin parce qu’il n’a pas été alerte dans cette filière-là. Cependant, avec le recul, le D.G. montréalais a sans doute pris la meilleure décision pour sa structure financière. Sur la glace, ce n’est pas tout à fait le même discours, mais pour le plan salarial, à long terme, ce fut la bonne décision. La preuve, Radu figure parmi les pires contrats accordés pendant cet été 2017, surtout à cause de sa clause de non-mouvement.
Les Stars de Dallas ont offert un pont d’or au Russe. Une montagne russe de cash qu’il n’a pas refusée, tournant ainsi le dos à l’organisation qui lui a permis de revenir. Cinq ans, 31.5 millions et une clause de non-mouvement, même si l’on dit que Bergevin a déposé une offre similaire trop tard (puisque Radu avait déjà accepté celle des Stars), je demeure persuadé qu’aucune clause de ce genre n’était attachée à celle-ci.
MB n’est pas le type de dirigeant qui joint des clauses de non-mouvement ou non-échange aux contrats qu’il propose. Si vous consultez la fiche salariale de la franchise montréalaise, vous constaterez rapidement que peu de ces clauses y figurent. Il n’y a que Jeff Petry, Karl Alzner et Carey Price qui ont une clause quelconque.
Au bout du compte, le dynamisme du 47 manquera certes à l’équipe, mais comment pouvons-nous critiquer Bergevin? Dans ce dossier, il a pensé au coffre de son organisation et c’est honorable de sa part.