Les gars qui deviennent goons dans la LNH se retrouvent, pour plusieurs d’entre eux, hantés par leur passé. Certains vivent de démence, plongent dans de profondes dépressions, souffrent de neurodégénérative semblable à l’Alzheimer et certains d’entre eux finissent par se suicider. C’est triste, très triste.
Toutefois, on oublie souvent que certains parmi eux ont réussi leur après-carrière et vivent une vie presque « normale ». Georges Laraque ou Enrico Ciccone en sont d’exemples parfaits. Les deux anciens matamores travaillent dans les médias québécois et ils réalisent un boulot colossal au sein de l’équipe du 91.9 Sports.
De dur à cuire à agent immobilier: https://t.co/wtqfbuKI6q pic.twitter.com/jWruXMFdNu
— TVA Sports (@TVASports) August 26, 2017
D’autres, comme Pierre-Luc Letourneau-Leblond, sont retournés sur les bancs de l’école afin de retourner sur le marché du travail plus conventionnel. Bah. Il a plutôt étudié à distance, via internet, dans le but de réaliser un rêve : devenir agent immobilier. À partir de maintenant, puisqu’il a accroché ses gants, il pourra se consacrer à sa passion. Le Québécois a déjà 7-8 propriétés au Québec.
Letourneau-Leblond n’a que 32 ans, mais il est tanné de voyager. Sa copine et ses enfants sont bien installés à Albany et son but est de demeurer près de sa famille. Une décision TRÈS logique pour un homme qui est conscient que de jouer de la LNH n’est presque plus possible pour lui. Il aura certes un deuil à faire, mais il pourra continuer de s’accomplir avec son fils de 12 ans. Letourneau-Leblond sera entraîneur adjoint de l’équipe Pee-Wee de son fiston.
Ça, c’est le type d’histoire qui ensoleille un brin des épisodes comme ceux qu’ont vécu certains défunts.