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Un Québécois ayant joué pour le Rocket se dit encore amer quant à son expérience

Joël Bouchard reçoit (et mérite) des fleurs de partout depuis son arrivée dans l’organisation du Canadien. Il est arrivé en 2018-19 et il aura eu besoin d’un an pour bien asseoir son autorité et pour bien imposer son système aux joueurs. Autant son système de jeu sur la patinoire que son partenariat avec les joueurs, la base de son coaching humain.

Depuis quelques semaines, on parle de plus en plus de la possibilité de le voir quitter l’organisation du Canadien durant l’entre-saison. Il a beau avoir dit qu’il n’avait aucun problème à avoir vu Dominique Ducharme et Alexandre Burrows passer devant lui en février dernier, reste qu’il n’abandonnera pas pour autant son rêve de coacher dans la LNH. Même s’il est heureux avec le Rocket et même s’il indique vouloir être patient (et ne pas brûler d’étapes).

Bouchard a maintenu une efficacité de .548 la saison dernière, avant l’annulation de la saison en raison de la COVID-19 et cette année, il fait un job incroyable. Le Rocket trône au sommet du classement général de la Ligue américaine avec une fiche de 22-5-2. Et les espoirs de l’organisation n’ont jamais été aussi prêts à jouer dans le show lorsqu’ils sont rappelés que présentement.

Bon… assez de fleurs pour ce matin!

Avant Joël Bouchard, il y a eu Sylvain Lefebvre.

Lefebvre n’a su amener le Rocket, les IceCaps et les Bulldogs en séries qu’à une seule reprise (en six ans)… et son équipe a été éliminée au premier tour cette année-là.

On ne peut pas dire non plus qu’il a bien développé les espoirs de l’organisation (qui étaient moins nombreux et de moins bonne qualité, mais bon).

Hier matin, Anthony Beauregard a indiqué sur le site de TVA Sports ne jamais avoir eu une réelle chance avec le Rocket.

Beauregard est un ailier droit (qui aime jouer au centre) québécois de 25 ans mesurant 5’7. Il est ce matin le meilleur pointeur de toute la ECHL.

(Crédit: )

En 2018, alors que la saison tirait à sa fin et qu’il venait d’établir un record offensif dans le circuit universitaire canadien, Beauregard a signé un contrat d’essai avec le Rocket. L’équipe ne s’en allait nulle part et Sylvain Lefebvre en était à ses dernières heures avec l’organisation. Résultat : Beauregard a été utilisé sur le quatrième trio du Rocket, il n’a pas su faire parler ses qualités offensives et il garde un goût amer de son passage avec l’organisation. Assez amer pour en parler publiquement…

« Je n’ai jamais vraiment compris et je suis encore un peu amer face à tout ça. Entre toi et moi, j’aurais vraiment voulu que le Rocket m’offre une meilleure opportunité. L’équipe ne m’a jamais donné une réelle chance de me faire valoir. Qui sait j’en serais où, aujourd’hui, si ça avait été le cas. » – Anthony Beauregard à Anthony Martineau

Beauregard semble penser que s’il est encore dans la ECHL trois ans plus tard, c’est en partie à cause du Rocket et de Sylvain Lefebvre. Il ne doit pas oublier qu’il peut avoir d’autres chances qu’à Montréal en trois ans et qu’il est arrivé à titre de try-out dans une fin de saison où les coachs tentaient de sauver leur peau. L’équipe occupait le dernier rang de la LAH et Beauregard était loin d’être une priorité.

Sincèrement, je préfère lire des textes positifs sur des joueurs québécois. Mais quand il y a du négatif, on ne va pas se censurer ou se voiler la face. Quant à savoir si Beauregard a raison d’être amer, je vous laisser décider.

Je vous invite aussi à lire le texte complet sur le site de TVA Sports. Beauregard y raconte son parcours universitaire très atypique (et plutôt cours/incomplet).

Beauregard aura-t-il droit à une autre chance dans la LAH un jour?

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