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Un joueur des Capitals s’est fait dire d’aller jouer au basket-ball

Hier, lors du duel opposant les Kings de Sacramento aux Lakers de Los Angeles, LeBron James s’est présenté avec un chandail Nike sur le dos. Jusque là, rien d’anormal. Derrière ce chandail, le nom brodé était le suivant : Kaepernick. BronBron déteste les injures raciales, et supporte pleinement l’ancien quart-arrière de la NFL. King James a même déjà enfilé une espadrille blanche et une noire pour démontrer que l’égalité était primordiale. Vrai. Les tempêtes racistes sont encore trop populaires dans ce monde…

Dans le hockey, ce type de scénario se présente encore trop souvent. Plusieurs joueurs ont été victimes de propos désobligeant et totalement irrespectueux. Devante Smith-Pelly, un membre des Capitals de Washington qui a soulevé le Graal en juin dernier, a été victime de commentaires imbéciles en provenance de partisans des Blackhawks de Chicago, qui auraient, au final, été bannis à vie de l’amphithéâtre. C’est une vieille histoire, mais avec plus de détails…

En février dernier, DSP a pris la défense de son coéquipier T.J. Oshie, qui s’est fait ramasser « sauvagement ». Smith-Pelly a droppé les mitaines, il a été puni, et une fois dans le cachot, une bande derrière lui se sont mis à crier : « Va jouer au basket-ball! Bask-et-ball! Bask-et-ball! »

Pas besoin d’expliquer et de décortiquer ce type de paroles puisque tout le monde saisit la teneur de ces propos haineux. Très haineux. Le joueur des Caps s’est emporté, il a pointé son bâton vers les coupables et s’est mis à les enguirlander… avec raison. Par contre, lors de ces chapitres enfantins, la personne ciblée devrait peut-être conserver sa frustration à l’intérieur. Quoique…

Toujours dans la même lignée, DSP ne s’est pas mis la tête dans le sable lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il allait se présenter avec sa formation à la Maison-Blanche. Pelly a était franc, une fois de plus et ça tourné contre lui : « Je n’irai pas puisque je ne suis pas d’accord avec les « remarques racistes et sexistes » du président Donald Trump. » Cette citation est devenue virale, évidemment.

Guys, on est en 2018…

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