Un espoir russe des Blue Jackets a le mal du pays

En 2019, les Blue Jackets ont fait l’acquisition de Dmitri Voronkov via le repêchage. Le Russe est par la suite resté dans son pays jusqu’à cette saison.

En effet, les Jackets et lui se sont entendus sur les modalités d’un contrat de deux ans en mai dernier. Un détail intrigant de ce contrat réside dans une clause spécifiant que, s’il n’intègre pas l’alignement d’ici décembre, il a la possibilité d’être prêté à son club dans la KHL.

Mais ce n’est visiblement pas un problème puisque Voronkov est dans l’alignement de Columbus et il est très bon. En 15 matchs, il a neuf points.

Cependant, une préoccupation émerge : le jeune prodige envisage un retour dans son pays natal, lui qui ressent profondément le mal du pays.

On ne voit pas ça souvent…

Le DG de la formation, Jarmo Kekalainen, a dit que l’équipe allait évaluer le dossier, mais « que c’était normal pour un jeune de se sentir loin de son pays ». Évidemment, si Voronkov décidait réellement de quitter pour la Russie, ce serait une grosse perte pour la troupe de Pascal Vincent.

Il est l’un des attaquants les plus impliqués. Et à Montréal, on va se souvenir de lui comme étant un gars qui n’a pas froid aux yeux. À son premier match dans la LNH, il a jeté les gants contre un certain Arber Xhekaj.

Voronkov ne maîtrise pas du tout l’anglais, une lacune qui aurait pu être comblée pendant les quatre années qui ont précédé son arrivée à Columbus.

Malgré tout, les Jackets ont tout fait pour entourer le jeune. Ils ont donné le mandat aux autres joueurs russes comme Ivan Provorov, Kirill Marchenko et Yegor Chinakhov de l’aider à s’acclimater avec son nouvel environnement.

Kekalainen prévoit le présenter à des Russes de Columbus. De plus, l’implication potentielle de Fedor Tyutin, un ancien défenseur de la LNH et résident de l’Ohio, offre une perspective de mentorat, comme cela a été le cas par le passé avec Marchenko.

Bien que l’organisation mette tout en œuvre pour soutenir Voronkov, le défi persiste, d’autant plus qu’il ne parle pas anglais et qu’aucun membre de sa famille ne l’accompagne. Une réalité qui ne peut qu’ajouter à la complexité de sa situation. Ça doit effectivement être difficile, donc. Bonne chance à lui.

Ce n’est pas le premier ni le dernier à vouloir quitter l’Ohio, en tout cas…

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