Un fiasco est par définition un «échec complet dû à une ou plusieurs raisons dépendantes ou indépendantes des parties concernées.»
Malheureusement, cette description résume parfaitement les Sénateurs d’Ottawa. On ne le répétera jamais assez, mais cette franchise n’était qu’à un petit but d’une deuxième finale de la coupe Stanley, après celle perdue en 2007.
Comment ont-ils donc pu en arriver là ?
Matt Larkin, Ryan Kennedy et Edward Fraser de The Hockey News ont longuement parlé des Sénateurs dans leur tout dernier podcast, et ils ont apporté des points très intéressants à ce propos.
THE HOCKEY NEWS PODCAST: @THNRyanKennedy, @THNMattLarkin and @THNEdwardFraser on the Jeff Skinner trade, the John Gibson contract, Mark Stone's possible plan of escaping Ottawa and more! https://t.co/4CM17CT48F pic.twitter.com/xrBBIK15a3
— The Hockey News (@TheHockeyNews) August 8, 2018
À l’aube de la dernière saison, plusieurs analystes et amateurs attendaient que cette équipe participe aux séries éliminatoires, mais c’est tout le contraire qui s’est produit.
L’état-major du club a tout simplement surévalué sa formation, des gardiens de but aux attaquants.
Les différentes controverses qui ont entouré le club n’ont vraiment pas aidé, considérant les circonstances. C’est un véritable fossé qui s’est créé entre les partisans et le propriétaire.
Les signatures d’une seule saison de Mark Stone et Cody Ceci illustrent parfaitement le traquenard dans lequel les Sens se trouvent. Ces deux joueurs ne veulent pas jouer à Ottawa. Erik Karlsson va également partir, et cela se produira assurément plus tôt que tard.
Le club n’a pas de choix de premier tour lors du prochain encan, puisqu’il faisait partie de la transaction qui a emmené Matt Duchene dans la capitale fédérale.
C’est une situation assez fâcheuse lorsqu’on prend en compte le fait que les Sénateurs ne termineront pas très haut au classement.
Allons encore plus loin…
Les estrades du Canadian Tire Centre sont à moitié vides. La location de l’amphithéâtre est un facteur – assez important -, mais force est de constater qu’elles seraient bien plus remplies si les résultats étaient là et que les querelles impliquant le propriétaire n’avaient jamais eu lieu.
Bref, quelle est la solution ?
Un déménagement du côté de Québec pourrait être une bonne option, d’après les trois hommes.
La ville possède un amphithéâtre tout neuf, et qui serait toujours très bien achalandé. Les propriétaires ont eux les fonds nécessaires afin de faire tourner la franchise à plein régime. Les partisans attendent depuis longtemps une équipe.
Bref, tous les ingrédients sont présents pour accueillir un club.
Néanmoins, les Sénateurs ont besoin d’un vent de changement, et vite. Est-ce que cela passera par une relocalisation ? Le temps nous le dira…