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Un choix de cinquième tour du Canadien démontre des qualités intrigantes

Tous les projecteurs montréalais sont rivés vers l’excellent Ryan Poehling, qui s’illustre par sa force physique puis sa facilité à retirer le disque à l’adversaire déconcertante.

Normal : Trevor Timmins n’a jamais réellement déniché un centre d’impact dans la LNH. Banaliser l’émergence d’un potentiel pivot d’avenir serait étrange alors qu’une lueur d’espoir semble s’allumer dans l’esprit des partisans du Canadien.

D’autant plus que les patineurs sélectionnés lors du dernier encan par la Sainte-Flanelle n’accomplissent rien de bien étincelant par les temps qui courent…

Joni Ikonen s’adapte tranquillement à la Ligue finlandaise tandis que Josh Brook vient tout juste de revenir d’une blessure majeure au poignet…

Puis se tient Jarrett Tyszka, ce défenseur marginal dont le nom a été retranché de l’alignement du Canadien de Montréal suite à une performance respectable dans le cadre du tournoi des recrues. Ce choix de cinquième ronde n’avait alors rien accompli pour se démarquer du lot… et semble poursuivre dans cette lancée.

Malgré ses carences défensives, l’entraineur des Thunderbirds s’acharne à l’employer contre les meilleurs éléments adverses. Les statistiques démontrent pourtant qu’il n’excelle pas dans ce rôle, alors que l’adversaire marque davantage de filets lorsqu’il est sur la patinoire que son équipe.

Hormis son nom, il n’y pas grand-chose de flamboyant chez Jarett Tyszka… sauf peut-être la lenteur de ses pivots qui permettent à l’ennemi de créer des chances de marquer.

Alors, comment l’arrière gaucher a-t-il pu séduire l’état-major du Canadien?

En faisant bien les petites choses.

Pardonnez-moi… mais cette expression qui s’avère l’un des plus grands clichés de l’histoire du hockey lui sied tout simplement à merveille.

Étrangement, c’est par sa sournoiserie que Jarret Tyszka s’affiche offensivement. Alors que la pression est à son summum autour de l’enclave, il choisit régulièrement le moment opportun pour se diriger au filet. Selon les dires de Mitch Brown, ses montées sont responsables : opportunisme lorsqu’il choisit de foncer, Tyszka met rarement son équipe dans le pétrin.

Qui est donc Jarrett Tyszka? Honnêtement, on peut dire qu’il s’agit de l’archétype d’un choix de cinquième ronde : il possède plusieurs qualités intéressantes, mais s’il n’arrive pas à effacer ses défauts principaux, il ne faut pas s’attendre à le voir exercer un impact chez les professionnels.

Ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que l’arrière possède une qualité qui ne s’apprend pas : l’intelligence hockey.

La balle est donc dans le camp du Canadien. Arrivera-t-on à corriger ses lacunes afin d’en tirer tout le potentiel?

Alors que Trevor Timmins est régulièrement pointé du doigt pour son nombre peu élevé de sélections atteignant la LNH, il faut songer qu’une part du blâme mérite à être attribué au personnel se chargeant du développement des talents.

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