Trois facteurs qui détermineront si les Sénateurs peuvent répéter leurs exploits

Je ne parierais pas ma maison contre le fait que quelqu’un s’attendait à voir les Sénateurs d’Ottawa en finale de conférence, mais je crois qu’on peut affirmer sans se tromper que très peu d’experts avaient prédit que la troupe de Guy Boucher allait passer à un cheveu de rejoindre les Prédateurs de Nashville en finale.

Seront-ils en mesure de répéter leurs exploits, cette année?

La question se pose même à savoir s’ils accéderont aux séries éliminatoires, avec la bataille difficile qui s’organise dans la Division Atlantique entre Toronto, Boston, Ottawa, Montréal, Tampa Bay et Buffalo.

Il se pourrait bien que la saison se joue sur, entre autres, deux facteurs majeurs.

1. Bobby Ryan 

La prochaine saison sera décisive pour l’Américain. Même s’il a connu de bonnes séries éliminatoires, les observateurs sont loin d’avoir oublié sa saison atroce qui vaut loin des 7 millions qui lui sont octroyé chaque année.

Il a tellement déçu ses patrons qu’il a été laissé disponible aux Golden Knights de Vegas, lors du repêchage d’expansion. Ces derniers n’ont même pas voulu prendre de chance avec lui, jetant plutôt leur dévolu sur le vétéran défenseur Marc Methot.

Ryan voudra certainement prouver sa réelle valeur l’an prochain, mais il aura beaucoup de pression sur ses épaules. S’il produit, les Sens n’auront rien à lui reprocher et auront droit à un atout de taille à l’attaque. Cependant, s’il ne livre pas la marchandise pour une deuxième saison consécutive, Guy Boucher tombera peut-être à court d’idée pour faire livrer une attaque déjà médiocre qui a terminé la saison au 22ème rang de la LNH, l’an dernier.

2. Craig Anderson

Si l’on écarte Erik Karlsson du portrait pour quelques lignes, il est logique de dire que Craig Anderson fut en grande partie la raison du succès des Sens. Se battant contre une situation personnelle difficile, le vétéran s’est tout de même démené devant le filet de son équipe, enregistrant l’une de ses meilleures saisons en carrière.

Son taux d’efficacité de .926 l’a propulsé vers le troisième rang de la LNH, transportant de la même façon son équipe vers des performances inattendues en séries éliminatoires.

Maintenant, la réelle question demeure à savoir s’il tiendra le coup l’an prochain. À 36 ans, les chances sont plus ou moins bonnes qu’il soit capable de performer davantage que l’an dernier. Même s’il a été excellent l’an dernier, Anderson n’est pas reconnu pour être le gardien le plus stable et constant qui existe.

Andrew Hammond ne lui sauvra pas les fesses, l’an prochain. Son second s’appellera Mike Condon, et sans vouloir lui enlever ce qui lui appartient, je ne crois pas qu’il sera en mesure de transporter son équipe vers la finale de l’Est, si Anderson sous-performe/se blesse…

3. La production des joueurs de soutien

Une partie considérable de la production offensive des Sénateurs appartenait à des joueurs de soutien, l’an dernier. Est-ce que Jean-Gabriel Pageau, Ryan Dzingel, Zach Smith et même Tom Pyatt garderont un rythme similaire?

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