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Travis Green : une embauche à la sauce des Sénateurs qui enrage les amateurs

Hier, on a appris que les Sénateurs d’Ottawa avaient l’intention d’embaucher Travis Green afin de pourvoir le poste d’entraîneur-chef du club, qui était disponible en raison du fait que Jacques Martin ne sera pas de retour.

Et je n’ai pas vraiment vu personne s’exclamer «enfin» de façon sincère et sentie suite à la sortie de la rumeur.

Notons qu’une conférence de presse va avoir lieu demain avec Green et avec Steve Staios. L’histoire ne dit pas si le proprio Michael Andlauer parlera, mais il devrait être en ville en marge de ce qui est maintenant officiel : les Sens ont un nouvel entraîneur pour quatre ans.

Clairement, on sent qu’en ville, personne n’est content de voir que c’est la direction qui a été choisie pour diriger le club.

Les gens des deux côtés de la Rivière des Outaouais sont unis là-dessus : ce n’est pas une embauche qui enchante les gens qui veulent le succès de la formation ontarienne.

Certains francos de Gatineau trouvent ça dommage que des Patrick Roy (il y a quelques mois), Claude Julien ou Benoît Groulx (qui n’a pas été contacté) aient été ignorés, au final. Ils auraient notamment permis de remplir la promesse de rejoindre les deux bases de partisans des Sens.

Mais ce sur quoi tout le monde s’entend, autant au Québec qu’en Ontario c’est concernant le fait que c’est une embauche qui n’est pas excitante.

Si les Sens ne tenaient pas au français, embaucher Dean Evason ou Craig Berube aurait injecté un peu de passion au sein d’une équipe qui en a… heu… vraiment besoin.

Cela aurait aussi aidé à amener un peu de sérieux dans le club, eux qui savent comment serrer la vis. Ont-ils refusé le poste ou il ne leur a pas été offert?

À la place, les Sens ont pris la décision d’amener un gars qui n’a rien cassé à Vancouver et qui n’a pas remonté la barque des Devils en fin de saison, quand il a remplacé Lindy Ruff.

Est-ce que c’était le bon choix? Est-il un bon entraîneur de la LNH? Est-ce que c’était un choix «sécuritaire» de la part de Steve Staios, qui risque moins de se faire challenger par son entraîneur que s’il avait embauché un homme au caractère fort?

C’est une théorie soulevée ce matin sur les ondes de BPM Sports lors de l’intervention de Nicolas St-Pierre, qui suit les Sens. St-Pierre laisse le bénéfice du doute aux Sens, mais la question se pose.

Si c’est pour ça (pour ne pas se faire challenger) que Green est en place, c’est clairement un geste égoïste qui fera reculer les Sénateurs. Après tout, comme St-Pierre l’a dit, Green est l’entraîneur parfait pour un marché de… fonctionnaires.

En rafale

– À noter.

– Qui gagnera le Hart?

– Les Devils et les Kings ne veulent pas faire traîner le dossier de leur entraîneur-chef.

– Du renfort pour Équipe Canada.

– Une Ville-Reine et ses enfants rois. [TVA Sports]

– Juraj Slafkovsky et Cole Caufield sur le top-6 de leur équipe nationale respective.

– En parlant de Slaf.

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