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Transparence : le jour et la nuit entre le Canadien et l’Avalanche

Au cours du match d’hier entre le Colorado et Montréal, Artturi Lehkonen s’est blessé. Le joueur de l’Avalanche devra être opéré à un doigt et il ratera de quatre à six semaines.

Résultat? D’un ancien du Canadien à un autre, Alex Galchenyuk débarque en renfort.

Mais le point important ici, c’est que rapidement, l’Avalanche du Colorado a dévoilé la nature de la blessure de Lehkonen. Le club n’a pas laissé les gens languir : on sait ce qu’il a.

Le fait que ce soit clair (on connait l’échéancier en moins de 24 heures et on sait exactement où est située la blessure de Lehkonen) évite, bien évidemment, les fameuses spéculations.

Disons qu’une telle façon de faire a fait jaser à Montréal, où la loi du silence est puissante. On sait tous qu’à Montréal, ce n’est pas comme ça que ça se passe.

Et cela a été soulevé sur Twitter par deux journalistes sur le beat du Canadien : Guillaume Lefrançois (La Presse) ainsi que Jean-François Chaumont (Journal de Montréal).

Il est vrai que la blessure ne sautait pas aux yeux et que rien n’obligeait l’Avalanche à l’annoncer. Il est aussi vrai que le club pourrait voir les autres équipes cibler sa blessure. Il est aussi vrai que le club fera les séries.

Et que dire de la vitesse à laquelle on a eu droit à des nouvelles?

Clairement, le Canadien doit prendre des notes, et ce, même si on est conscient que les blessures qui font présentement mal au CH sont plus grosses qu’une blessure à un doigt.

Mais quand on considère que la majorité des joueurs sont blessés « au haut ou au bas du corps » et que les mises à jour se font rares, on n’a pas le choix de se dire que l’Avalanche a démontré, ce matin, qu’il était possible de faire les choses différement.

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