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Tous les joueurs ne se nommant pas Jack Eichel seraient disponibles à Buffalo

La pire erreur que peut commettre un directeur général est de tomber en amour avec ses joueurs. Dénué d’objectivité, un dirigeant peut rapidement surestimer sa formation, ce qui cause parfois des conséquences irréparables.

Tim Murray semble avoir commis cette erreur de recrue, à Buffalo.

Murray n’était pas forcément un mauvais DG : son flair de négociateur lui a même permis de gagner bon nombre de transactions. Sa confiance envers ses hommes a toutefois anéanti la forteresse qu’il avait pourtant bien débutée.

L’arrivée du plafond salarial crée un écueil significatif dans le travail des dirigeants : l’existence de fenêtre d’opportunité. Impossible de miser uniquement sur des vétérans afin d’espérer se rendre jusqu’à lord Stanley : un alliage de joueurs établis ainsi que de joueurs évoluant sur leur contrat d’entrée à la LNH est nécessaire.

Choisir le moment opportun puis les éléments nécessaires à greffer au noyau de l’équipe pour viser les grands honneurs se veut donc une étape fatidique pour un état-major.

Aujourd’hui, Jason Boterrill se retrouve avec l’héritage de ses prédécesseurs, ayant cédé à maintes reprises à la panique. Réparer tous les pots cassés ne sera pas de tout repos à Buffalo.

Le cas Moulson étant partiellement réglé, les Sabres devront tranquillement commencer à paver la voie pour les Alexander Nylander, Cliff Pu, CJ Smith et Casey Mittelstadt qui s’ajouteront à Jack Eichel pour former le noyau de l’équipe. D’ici là, le plan semble clair : liquider tout ce qui possède de la valeur en gardant un œil sur l’avenir.

Si le départ d’Evander Kane semble une quasi-certitude, d’autres décisions difficiles seront à prendre. Apparemment, Jack Eichel serait le seul intouchable…

Instinctivement, on peut également rayer le nom de Rasmus Ristolainen du marché des transactions : lorsque le blason de l’équipe sera redoré, le Finlandais sera au sommet de son art.

Qui pourrait donc être monnayé à Buffalo?

Le jury débat toujours de la disponibilité de Sam Reinhart. Si les Sabres souhaitent se rajeunir, le centre n’apportera peut-être pas un retour équivalent à sa valeur pour l’organisation.

À 7,5 millions de dollars par campagne jusqu’en 2023, Ryan O’Reilly se veut une merveilleuse monnaie d’échange. Responsable défensivement, intense puis productif, on peut croire que la totalité des équipes disposant du coussin salarial nécessaire à son acquisition déposerait une offre…

Du moins, je connais un directeur général montréalais qui ne refuserait pas d’obtenir ses services…

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