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Toronto a surpassé Montréal en tant que ville de hockey #1 au Canada

Si un débat a persisté lors des dernières années quant à l’identité de la ville de hockey canadienne par excellence au pays, alors que Montréal et Toronto se livraient une chaude bataille, je crois pouvoir dire sans me tromper aujourd’hui que Toronto a surpassé Montréal et pas à peu près.

Tandis que toutes les équipes professionnelles montréalaises en arrachent, c’est tout le contraire à Toronto.

Les Maple Leafs sont en train d’émerger comme puissance de la LNH. Le Toronto FC a terminé au premier rang du classement général de la MLS et les Argonauts se classent au deuxième rang de la Division Est.

De plus, la ville compte sur une équipe de la NBA et de la MLB qui bien franchement, font très bien. Les Raptors sont présentement situés au quatrième rang de l’Association de l’Est et les Blue Jays se sont rendus relativement loin, en 2015 et 2016.

La réalité est la suivante : Toronto est désormais une ville gagnante.

Montréal peine à gagner des billets dans chaque sport sans exception. Les salles «combles» continuent d’être annoncées par le Canadien, même si l’on sait très bien qu’ils en arrachent à tout vendre. Plusieurs partisans ne se présentent même pas aux rencontres. Chez les Alouettes, le Stade Percival-Molson peine à se remplir et le départ de Drogba a jeté une douche d’eau froide sur les partisans de l’Impact, qui n’ont plus la même motivation pour se rendre au Stade Saputo.

À Toronto, c’est tout le contraire des dernières années. Chaque équipe roule sur l’or et un sentiment d’appartenance s’installe, selon l’attaquant des Maple Leafs Connor Brown : « Il y a un buzz, un sentiment d’appartenance. C’est devenu hip, tout le monde est fier d’être torontois et je crois que les équipes sportives ont leur mot à dire là-dedans ».

Si dans les dernières années, les équipes montréalaises avaient peu à envier aux équipes torontoises, qui ne cessaient d’en arracher et de décevoir les partisans, le vent a tourné pour laisser place à une ère bien différente.

Quelques mois seulement se sont écoulés depuis cette médiocrité montréalaise. Imaginez : à Toronto, ils ont vécu ça pendant près de 10 ans.

La passion sportive que démontrent présentement les partisans des cinq équipes professionnelles a en quelque sorte été bonifiée par des années de malheur. Lorsque tu passes 8 ans dans la cave, les succès se font attendre de plus en plus et lorsqu’ils arrivent, ça explose.

Le sport est devenu quelque chose d’unificateur qui rend jalouse la ville de Montréal.

Guillaume Lefrançois explique d’ailleurs que le fait que les Leafs, les Raptors et le Toronto FC soient détenus par un même groupe a quelque chose à voir avec leurs succès : « C’est trois organisations ont en commun d’être détenues par MLSE, dont le conseil d’administration est composé de gros bonnets de Bell et de Rogers. (Rogers est aussi propriétaire unique des Jays.) « Maintenant, les gens qui détiennent ces équipes diffusent leurs matchs. Ils ont donc intérêt à ce qu’elles soient bonnes »,

Ceux-ci font moins comme le strict minimum, de même que dans une certaine autre ville à l’Est, près du Fleuve St-Laurent.

Ce qui nous mène à une question : Toronto est-elle en train de devenir une ville de sport de premier plan comme Boston, New York et San Francisco?

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