Le Canadien doit bien jouer ce soir. Et ce, même si nous sommes un… mardi.
Si le CH se fait laver ce soir, il n’y a rien (pas même les élections américaines) qui va empêcher les fans de chialer sur le club. Les hommes de Martin St-Louis sont donc mieux d’en sortir une grosse.
Et ça, les gars le savent.
Mais même avec de la bonne volonté, il y aura encore des moments difficiles. C’est ça, gérer un jeune groupe : ça vient avec des hauts, mais aussi avec des bas durant l’année.
Et là-dessus, Antoine Roussel a amené un bon point.
En conversation avec Mario Langlois hier au 98.5 FM, l’ancien joueur de la LNH a mentionné qu’à Montréal, on avait tendance à tomber en amour un peu vite avec les choix au repêchage.
C’est notamment ce qui fait en sorte que le club a de la misère à s’imposer.
Concernant les jeunes des Canadiens et leurs difficultés à s’imposer dans la LNH…
Selon Antoine Roussel, à Montréal, on tombe en amour un peu trop vite avec nos choix au repêchage.
Écoutez ses commentaires ici: https://t.co/4xvjKId0r0 pic.twitter.com/MNTigFubcr
— 98,5 Sports (@985Sports) November 5, 2024
Pourquoi je dis ça? Parce qu’une phrase m’a marqué. C’est ce qu’il se faisait dire quand il jouait.
Tu dois survivre le premier mois de la saison. – Antoine Roussel
Pourquoi le premier mois? Parce qu’au camp, tout est beau et tout est neuf. Mais une fois la saison en marche, on se rend compte que certains jeunes en arrachent, finalement.
Et c’est là que les Antoine Roussel de ce monde se lèvent. À Montréal, ça peut se traduire par Alex Barré-Boulet à l’attaque.
On le voit avec Logan Mailloux, par exemple. Il n’a pas particulièrement bien fait à Montréal en octobre et on se demande si le CH a échangé trop vite les Johnathan Kovacevic ou Jordan Harris de ce monde… même si tout le monde savait que le ménage devait commencer.
Gérer des jeunes, ce sont des hauts et des bas. Et ça prend des vétérans pour entourer tout le monde.