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Le système salarial force les Maple Leafs à vouloir gagner la Coupe Stanley maintenant

Les Maple Leafs ont réussi, hier, à attirer Patrick Marleau afin qu’il vienne terminer sa carrière dans la Ville Reine. Après la dernière saison, qui s’est terminée à la suite d’une belle bataille offerte aux Capitals de Washington en première des séries, l’optimisme règne à Toronto.

Pour Damien Cox, du Star, à Toronto, cette embauche, combinée à celles de Ron Hainsey et Dominic Moore, le mène à un seul constat : les Maple Leafs veulent gagner la Coupe Stanley d’ici 2019.

Pourquoi ce constat? Parce que selon lui, il est impossible qu’en 2019, le trio de jeunes formé de Mitch Marner, William Nylander et surtout, Auston Matthews, soit intact si le plafond salarial n’a pas une grande augmentation. À ce moment, il est fort probable que les Leafs doivent choisir d’échanger Nylander ou Marner car ils ne pourront pas consacrer de 25 à 30 millions $ pour ces trois joueurs.

Et c’est pourquoi il est possible que les Maple Leafs ne puissent se permettre d’attirer John Tavares s’il devient agent libre l’été prochain. Ils auront vite la tête accotée près de la limite du plafond salarial.

Cox impute le tout au système du plafond salarial qui prévaut dans la LNH actuellement et qui puni pratiquement les équipes qui réussissent à avoir un alignement champion. Peu après avoir remporté les grands honneurs, les Penguins ont perdu les services, entre autres, de Bonino, Daley et Fleury.

Les Oilers ont troqué Jordan Eberle pour éponger les augmentations qui seront accordées à Leon Draisaitl et Connor McDavid. Le Lightning a échangé Jonathan Drouin contre Sergachev parce qu’ils ont trop de contrats à la hausse à accorder. Les Capitals ont échangé Marcus Johansson pour des choix afin d’accorder la prolongation de contrat à Evgeny Kuznetsov.

Si Connor McDavid paraphe un contrat de 13 millions par saison comme les rumeurs le disent, en plus du salaire qu’aura Leon Draisaitl, Peter Chiarelli aura fort à faire pour compléter son alignement avec la marge de manoeuvre restante. (Photo : Sergei Belski)

En y pensant bien, l’argumentaire de Damien Cox tient la route. C’est dommage pour les Oilers et les Maple Leafs, qui, après une longue traversée du désert, ont finalement des équipes avec des jeunes talentueux capables de faire le bonheur de leurs fans.

Et voilà que la réalité va vite les rattraper : la fenêtre d’opportunité pour la Coupe Stanley risque d’arriver plus vite qu’anticipé et se refermer plus rapidement que prévu, car ils ne pourront peut-être pas apprécier le talent de tous les joueurs développés sur une décennie.

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