Le ciel est tombé sur la tête du Canadien et de ses partisans aujourd’hui, tout comme beaucoup d’argent tombera dans le compte en banque d’Alexander Radulov au cours des 5 prochaines années. Les billets verts sont-ils la seule explication derrière ce triste dénouement? Surement un peu, peut-être pas totalement…
«Tu veux toujours jouer pour une équipe qui a une chance de gagner» – Radu https://t.co/bT9WBzVkPp
— 98,5 Sports (@985Sports) July 3, 2017
Il est difficile de savoir qui dit vrai dans ce dossier, mais il semble au final que l’offre de Bergevin n’était pas si loin de celle de son homologue du Texas. Outre les dollars qu’il sauvera en impôts et la sécurité à long terme que cette entente lui assure, un autre facteur semble avoir motivé Radu dans sa décision d’émigrer au pays de l’oncle Sam: la soif d’un championnat.
Sans vouloir discréditer l’alignement actuel du Tricolore, force est d’admettre que les Stars ont frappé fort depuis le début de l’été. Jim Nill est venu redresser une barque poussée à la dérive par les vagues de la dernière campagne avec les acquisitions de Ben Bishop, Martin Hanzal et Marc Methot. Combinées à l’embauche d’un entraîneur-chef expérimenté et la sélection d’un défenseur prometteur lors du dernier repêchage, ces décisions prises par le directeur général de Dallas amènent avec elles un vent d’optimisme au sein de l’équipe.
Si cette déclaration du numéro 47 vous semble familière, c’est qu’une autre ancienne flamme des fans montréalais avait tenu des propos similaire l’an dernier. P.K. Subban disait croire avoir de meilleures chances de soulever la Coupe Stanley dans la ville du country qu’à Montréal. Espérons que la déclaration de Radulov ne s’avère pas aussi exacte…
La perspective de se joindre à un trio flanqué de Tyler Seguin et Jamie Benn a certainement pesé dans la balance. Ce changement de partenaires offensifs risque de faire gonfler ses statistiques, et peut-être même l’assistance dans les gradins du American Airlines Center.
L’avenir seul pourra nous dire si Jim Nill a réalisé un coup de maître aujourd’hui. Les gros contrats accordés en début juillet paraissent souvent moins géniaux après deux ou trois ans. Sauf que si Radulov amène avec lui la hargne dont il a fait preuve à Montréal, et qu’il ne s’écarte pas trop du droit chemin, les Stars devraient se frotter les mains encore longtemps.