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Sylvain Lefebvre doit composer avec une tonne d’impondérables

Ma copine s’est rendue à la Place Bell hier et dès son retour à la maison, toujours avec son manteau sur le dos et ses souliers dans les pieds, elle me lance rapidement : « Audette est impressionnant et Fucale en a arraché. »

Cela dit, les poulains de Médérick Lefebvre se sont inclinés 5-2, contre les Americans de Rochester, ce qui était leur quatrième revers en cinq rencontres. Je vous rappelle que ce groupe a amorcé la saison avec trois gains consécutifs… et les gars qui ont une étiquette « NHL », pour y avoir joué plusieurs rencontres, ne se sont pas réellement imposés. Disons que leur différentiel indique peut-être les difficultés qu’ils ont connues. Moins-4 et moins-3 dans une soirée de cinq buts… Toutefois, dans le cas de Gélinas, il a joué un bon match dans l’ensemble.

Mine de rien, Nikita Scherbak et Michael McCarron sont à 15 minutes de Laval, avec le Canadien, donc ça change le visage du groupe dirigé par Sylvain Lefebvre. Le Russe mange les bandes de la Ligue américaine en ce début de campagne reluisant pour le Rocket. Non seulement Scherbak n’enfile pas cet uniforme en ce moment, mais Chris Terry risque de s’absenter lui aussi (quoique le pilote ne croit pas que sa blessure est sérieuse)…

Les entraîneurs-chefs qui pilotent une formation de la Ligue américaine doivent malheureusement composer avec les rappels puisque ça fait partie de la game. Lorsque les meilleurs joueurs s’en vont en-haut, certains doivent se démarquer et c’est la job du coach de trouver des solutions. C’est ça qui sépare les meilleurs des ordinaires.

En conclusion, le Rocket à Laval, ça pogne. Les gens répondent super bien et l’ambiance dans les gradins est surprenante, selon ma Rouquine.

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