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Steven Stamkos a failli passer aux Rangers en 2009

L’effet papillon, c’est quelque chose de fascinant. Il suffit de changer une toute petite partie de l’histoire pour en changer la majorité de celle-ci. C’est probablement pourquoi nous sommes autant fascinés avec les transactions qui ont presque été complétées, dans la LNH.

Big Head Hockey a ressorti une vieille transaction avortée des boules à mite, hier soir – un pacte qui nous rappelle à quel point l’écosystème du hockey tel qu’on le connaît est fragile.

C’est qu’en 2009, alors que Steven Stamkos était en train de connaître une saison recrue plus qu’honnête, le propriétaire du Lightning de Tampa Bay a évalué l’option de le transiger. Le directeur général des Rangers à l’époque, Glen Sather, avait même fait une sortie dans les médias pour affirmer qu’il avait «serré la main» de son homologue sur une entente amenant Stamkos à New York.

Len Barrie, propriétaire des Bolts, avait été mandaté de choisir deux ou trois joueurs parmi la liste suivante : Evgeny Grachev, Michael Del Zotto, Ryan Callahan, Brandon Dubinsky et Dan Girardi. Il l’avait fait, bien qu’on ne connaisse pas, à ce jour, ses choix.

Del Zotto n’avait pas encore joué dans la LNH, Callahan et Dubinsky étaient des jeunes prometteurs à leur troisième saison, tout comme Girardi à la ligne bleue. Grachev, un choix de 3e ronde en 2008, jouera 34 matchs dans la LNH avant de devenir un joueur ordinaire dans la KHL. 

Le hic? Len Barrie n’avait pas l’autorité de compléter la transaction. Brian Lawton, DG, l’a refusé, et le copropriétaire Oren Koules a apposé son veto.

En anglais, on dit «dodged a bullet».

La saison suivante, Steven Stamkos explosait en inscrivant 51 buts et 44 passes, sa première de trois saisons de 90 points consécutives, apposant la cerise sur le sundae avec 60 buts en 2012.

Les Rangers auraient réalisé un vol à grand étalage, et le Lightning n’aurait peut-être jamais connu le succès dont il se vante depuis quelques années.

Il s’agit, à ce jour, d’un bon exemple de pourquoi il est autant risqué d’abandonner sur un premier choix au total tôt dans sa carrière. Bien que Stamkos connaissait une bonne saison recrue, il aurait été difficile de prédire la suite, dans son cas.

Allons encore plus loin. Plus tard cette année-là, Len Barrie et Oren Koules ne s’entendent pas sur une transaction envoyant Vincent Lecavalier à Montréal contre, notamment, Carey Price. Cette autre transaction avortée permettra à Glen Sather d’envoyer Scott Gomez au Canadien en retour de Ryan McDonagh…

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