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Stéphane Quintal veut tranquillement gravir les échelons

Un changement de garde au poste de préfet de la discipline dans la LNH ne devrait généralement pas faire tourner les têtes de la sorte.

Aujourd’hui c’est pourtant le cas dans le monde médiatique du Québec, alors que cette démission vole une énorme partie de l’attention qui devait préalablement être attribuée au camp des recrues du CH.

Tel qu’indiqué ce matin par mon collègue Max Truman, le nom de Quintal a déjà cité à quelques reprises dans le cadre d’un poste potentiel avec le Canadien.

Jean-Charles Lajoie a même milité en faveur de sa nomination à titre de président de l’équipe! Malheureusement pour lui, l’ancien joueur de Tricolore ne risque pas d’imiter Brendan Shanahan en accomplissant ce saut, puisqu’il avoue vouloir débuter par les premiers barreaux de l’échelle avant d’obtenir un poste de cette envergure.

De toute manière, peut-on affirmer que celui-ci pourrait un jour devenir un candidat de choix à ce prestigieux poste? On parle ici de gérer les opérations d’une entreprise qui génère des millions, alors que le principal intéressé ne se considère pas vraiment habile en affaires.

Il faut garder quelque chose d’important en tête : des présidents tels que Brendan Shanahan et Geoff Molson gèrent plusieurs volets qui ne sont pas liés aux opérations hockey de leur organisation. Des contacts, une belle gueule, un instinct hockey admirable et du jugement ne suffisent pas à opérer un établissement de cette envergure!

Cependant, ces qualités font partie intégrante des qualifications requises pour occuper la chaise de directeur général dans la LNH. Stéphane Quintal pourrait-il donc être greffé à l’arsenal de Marc Bergevin à titre d’adjoint.

Réjean Tremblay croit que l’actuel DG du Canadien aura peur pour son emploi en effectuant une telle embauche.

Pourtant, à son arrivée à Montréal, Bergevin n’a pas eu froid aux yeux, amenant Rick Dudley et Scott Mellanby, qui maintenaient des réputations enviables dans la Ligue nationale et auraient eu les qualifications nécessaires pour occuper son poste.

OK. Ils ne sont pas francophones, et n’auraient pas nécessairement eu l’opportunité de voler le poste de Bergevin, mais l’argument tient tout de même la route s’ils avaient été en mesure d’épater Geoff Molson.

Peu importe. L’état-major du Canadien est un boys club, dont l’accès est réservé aux gens estimés par Marc Bergevin.

S’il l’apprécie, il obtiendra sa chance à Montréal.

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