L’été de 2015, lorsque Steven Stamkos n’a pas paraphé d’extension de contrat avec le Lightning de Tampa Bay, le monde du hockey s’est mis le nez dans une saison complète de rumeurs et spéculations concernant la prochaine destination du #91, alors âgé de 26 ans. Stamkos venait de compléter une saison de 43 buts et aurait pu toucher le gros lot.
Pourtant, pour quelconques raisons, il a attendu. Jusqu’à (très) tard, alors que le Lightning semblait presque hors de l’équation suite à l’offre immense des Maple Leafs de Toronto.
Les partisans de la Ville Reine y ont vraiment cru, après une année de rumeurs envoyant l’attaquant natif de Markham avec son équipe d’enfance.
Malheureusement (ou heureusement, c’est comme vous le sentez), on se dirige vers une autre saison complète d’incertitudes concernant le dossier John Tavares.
Le pire là-dedans : les deux cas se ressemblent énormément, mais sont à la fois différents.
Lorsqu’on regarde exclusivement le joueur et certaines des circonstances, on pourrait conclure qu’une fin identique se produira en juin 2018. Une entente de dernière minute qui viendra mettre fin à toutes les rumeurs.
Cependant, détrompez-vous : les fans des Islanders ont réellement de quoi avoir peur.
John Tavares 2018 is everything and nothing like Stamkos 2016. Feel free to panic a little bit, Islanders fans: https://t.co/tCyhotxBCY pic.twitter.com/hZKeSqvP0X
— luke fox (@lukefoxjukebox) August 17, 2017
Tavares n’a vraiment pas l’air pressé de signer un contrat. En fait, rien ne semble le déranger dans cette situation.
Les points similaires : Deux anciens premiers choix natifs de la région de Toronto portant le #91 anticipent le plus gros contrat de leur carrière dans leur mi-vingtaine, devant choisir l’équipe avec laquelle ils veulent poursuivre un championnat. Confortables avec le fait de laisser traîner le dossier en attendant de prendre une décision.
Les points différents : Le Lightning est non seulement beaucoup plus près du but, son directeur-général a aussi entouré Stamkos avec une équipe qui mélange profondeur et dynamisme en plus d’éviter les mauvais contrats nuisibles (ex : Andrew Ladd, Johnny Boychuk) et de conserver les services de ses amis.
Mais le plus important, c’est l’image hors-glace. L’aréna, l’entraîneur, le directeur-général, les propriétaires, les billets vendus : tout est beaucoup plus stable à Tampa qu’à Brooklyn.
Ajoutons à tout ça un intangible : être multimillionnaire en Floride est très cool, niveau taxes.
Luke Fox amène aussi un autre point à la table montrant à quel point la situation de John Tavares aura un plus gros impact que celle de Stamkos.
Steve Yzerman était très à l’aise avec le fait que d’autres équipes parlent à Stamkos. Pourquoi? Il avait assez de morceaux pour construire une excellente équipe, même sans son capitaine.
Peut-on en dire autant des Islanders?
Non.
La décision de John Tavares influencera donc non seulement son histoire, mais celle de son équipe aussi.