En février dernier, la LNH et l’AJLNH annonçaient conjointement que Spencer Knight était entré dans le programme d’aide aux joueurs. On ne connaissait évidemment pas la raison, mais on espérait surtout que le jeune gardien des Panthers aille bien.
On sait que parfois, ce sont des cas assez graves qui doivent entrer dans le programme. C’était inquiétant, clairement.
La bonne nouvelle, c’est qu’au début du mois de juillet, on a revu Knight sur la glace. La LNH lui avait permis de prendre part au camp de développement des Panthers considérant sa longue absence. C’était un signe rassurant.
Et aujourd’hui, lors d’un entretien avec The Hockey News, Knight a pris le temps de revenir sur les derniers mois et il en a profité pour expliquer la raison qui l’a amené à entrer dans le programme : il était aux prises avec un trouble obsessionnel-compulsif (un TOC) qui était devenu ingérable pour lui.
Le gardien Spencer Knight a confié au Hockey News que c’est un trouble obsessionnel-compulsif qui l’a tenu à l’écart du jeu la saison dernière. Une histoire bien triste. https://t.co/ANzx4s1nGp
— Alexandre Pratt (@alexandrepratt) September 16, 2023
Par contre, le 6 décembre dernier, Knight ne se sentait pas bien. Il a effectué son départ face aux Jets comme prévu, mais il a rapidement été chassé du match et il a commencé à faire de la fièvre intense, entre autres.
Au final, ce n’était qu’une grippe, mais ça a complètement détruit Knight. Il ne pouvait plus dormir par peur de contracter une autre maladie, et c’est après quelques semaines qu’il est allé chercher de l’aide.
Je n’imagine même pas la terreur qu’il a pu vivre : un TOC intense peut être très, très, très difficile à gérer pour un individu. Ce n’est pas simplement de ne pas vouloir marcher sur les craques d’un trottoir : ça devient envahissant à un point tel que la personne ne peut carrément plus fonctionner de façon régulière (elle peut passer jusqu’à plusieurs heures par jour à simplement gérer ses obsessions et ses compulsions), et c’est ce qui semble être arrivé à Knight.
Son TOC ne partira probablement jamais complètement, mais s’il a les ressources pour le contrôler, il sera en mesure de poursuivre sa carrière et de recommencer à performer au plus haut niveau. Et ça, c’est une excellente nouvelle pour le jeune homme.
À 22 ans, Knight (qui pense encore être capable de devenir l’un des meilleurs gardiens du circuit) a eu la maturité de reconnaître son problème et d’aller chercher de l’aide avant qu’il ne soit trop tard, et je lui souhaite vraiment d’être capable de revenir à un excellent niveau.
Et force à lui d’avoir partagé son histoire : je lui souhaite de devenir l’un des meilleurs du circuit à sa position, ce qu’il se pense encore capable d’être un jour.
In an interview with @TheHockeyNews, Spencer Knight revealed he entered the NHL/NHLPA Player Assistance Program to treat his OCD.
“I can still be the player I want to be, and I still believe I can be one of the best goalies in this league.” pic.twitter.com/bCJbaK81TB
— B/R Open Ice (@BR_OpenIce) September 16, 2023