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SLBAM : Si j’étais un entraîneur dans la LNH, qui aurais-je pris ou pas chez le Canadien?

What’s up la gang. La date limite de transaction est derrière nous et finalement, cette année, non je n’aurais pas donné une journée fériée, mais bien toute la semaine de congé.

Beaucoup de mouvement et je n’ai pas besoin de revenir sur tout.

Qui dit nouvelle semaine dit nouveau podcast avec Tony Marinaro. Nous avons même jasé de ma plante verte derrière et trouvé plusieurs noms qu’on pourrait lui donner. Anyways.

Tony m’a surtout abordé dans le sens de l’entraîneur que je suis. Qui je tenterais d’aller chercher chez le Canadien si je suis une autre équipe et pourquoi oui ou pourquoi non. Encore une fois, beaucoup de plaisir et même un solide fou rire durant l’émission.

Pour Jonathan Drouin, je ne lui offre rien et j’aurais essayé de le monnayer à la date limite des transactions, mais il semblerait que son contrat était problématique. Chose que je peux facilement comprendre.

Par contre, je me dis que Kent Hughes aurait pu garder plus de son salaire et aller chercher un choix de sixième ou septième ronde à la limite. J’aime mieux avoir de l’actif même dans une saison de misère que juste des choix.

Mais le tout revient à ceci : il n’y avait peut-être pas d’intérêt pour un joueur qui connait une saison de misère et va dire dans les médias qu’il espère jouer assez bien pour se faire échanger pour une équipe aspirante.

Pour Sean Monahan, je ne vais pas embarquer dans la bonne ou mauvaise gestion de son dossier au niveau des blessures, car il y a des nouveautés chaque jour et je ne suis pas docteur et encore moins, quelqu’un de présent dans l’entourage de l’équipe.

Par contre, avec ce qu’il a donné avant sa blessure, je tente de le signer pour un an. Évidemment, il sera à rabais vu le nombre de parties jouées. À la prochaine date limite des transactions, j’analyse si je l’échange ou si je le garde et le signe à nouveau.

Il a été assez bon avec le Canadien et très apprécié qu’il mérite de revenir. Et ce n’est pas comme si tous les choix que le CH avait en banque allaient tous être dans l’alignement pour la saison 2023-2024.

Finalement, pas besoin de répondre à la question puisqu’il est toujours un membre du Canadien. Trêve de plaisanterie.

Mon expérience au niveau professionnel en KHL est complètement différente d’ici en Amérique du Nord. Dans le sens qu’en KHL, on parle de joueurs qui, pour la majorité, ont des contrats de un an et font beaucoup de va-et-vient.

Par contre, lorsque tu adores un joueur et qu’il te rend de fiers services, normalement, l’entraîneur va se battre longtemps avec son DG pour pouvoir le garder.

La réalité est que l’entraîneur est au courant de la valeur et du processus d’équipe pour arriver à gagner une Coupe éventuellement. Donc par exemple, si le Canadien échange Edmundson, qui est grandement apprécié et qui va faire un gros trou a la défensive du Canadien, Martin sait que c’est pour le futur et que son échange aidera l’équipe d’une certaine façon.

Les rencontres après échange ne sont pas longues normalement, tout dépend de la relation que l’entraîneur avait avec le joueur. Nous avons fait des échanges et la rencontre n’avait duré que quelques minutes dans le bureau. À l’inverse, une certaine échange, la rencontre avait durée plus d’une trentaine de minutes.

Beaucoup d’entraineurs adressent les échanges dans la chambre pour mettre tout le monde à l’aise. Si le départ d’un joueur t’affecte, nous sommes là pour t’écouter. Un gros nom comme si par exemple le Canadien avait échangé un Carey Price dans ses beaux jours, la discussion dans la chambre est complètement différente, car il y a une onde de choc.

Est-ce qu’il y a une chose précise qui est stressante à dire? Non, pas nécessairement. Je l’ai senti pour avoir joué dans plusieurs endroits dans le monde avec différents entraîneurs dans le monde, que je parlais ou pas le même langage.

Une chose que j’ai constatée aussi, à force de parler avec des gens, regarder des documentaires ou autres : les grands entraîneurs vivent pour les grands moments comme ceci, un match ultime. Le dicton en anglais « less is more » est le meilleur moyen d’avoir le meilleur message d’avant-match.

Il y a des entraîneurs d’émotion et d’improvisation qui n’auront pas vraiment besoin de se préparer et une fois dans la chambre, le message va couler comme de l’eau sur une roche. D’autre vont se préparer la veille, inscrire des mots clés et lorsqu’ils vont parler, ils vont inspirer la confiance, donner l’espoir aux joueurs et surtout, aller les toucher en parlant de quelque chose de privé ou d’une personne en particulier aussi.

Les messages sont normalement courts, très directs et honnêtes. Voici quelques exemples via YouTube, et oui, il y a des sacres parfois pour aller chercher de l’émotion.

Prolongation

Ceci fait le tour des questions de la semaine. Avant de vous laisser, encore une fois, si vous voulez, vous pouvez venir encourager les Bleue demain à l’aréna Ed Meagher à 15h.

C’est le match ultime qui couronnera l’équipe championne de la RSEQ au hockey universitaire féminin.

L’ambiance sera de feu et nous espérons avoir la même ambiance que lors de notre dernier match sur la route, et non plus tôt dans la saison ou lors de la ronde demi-finale.

Comme toujours, un énorme merci à vous de prendre le temps et on se dit à la semaine prochaine. Pour la semaine prochaine, nous pourrions faire différent et parler des autres équipes de la LNH. Suivez-moi sur les réseaux sociaux @Mitch_Giguere.

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