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SLBAM : la LNH est une ligue « copycat »

What’s up la gang. Quelle grosse nouvelle pour le Canadien avec la signature de son gardien! Je crois que personne n’est perdant dans cette signature et qu’elle est bien juste. Maintenant, il est temps que l’organisation fasse confiance à un gardien et essaie de lui donner le maximum d’opportunités.

Maintenant, voici la réponse à vos questions.

Il y a de la place, mais c’est difficile, dans le sens où tu ne peux pas vraiment révolutionner plein de choses, car tu as peu de jeux que tu peux refaire. Je prends exemple les sorties de zone, il n’y a pas grand-chose d’autre que tu peux faire présentement, même chose sur les transitions.

Tu peux toujours essayer des nouveautés sur les « set breakout/regroup » car le jeu est arrêté. Ce qu’on voit de nouveau régulièrement, ce sont les mises en jeu dans les trois zones.

Une chose que j’ai hâte de voir être changée est la fameuse sortie de zone « drop » en avantage numérique.

Je trouve qu’il y a tellement d’autres choses qu’on pourrait faire. En KHL, nous avons vu la stratégie de retirer son gardien en prolongation. Mais ici, dans la LNH, LAH et ECHL, il y a un règlement qui l’empêche.

Donc on parle plutôt de recyclage, mais parfois, c’est du recyclage d’il y a plusieurs années qui revient.

Aussi, chaque équipe est différente selon son personnel. Par exemple, Pittsburgh ne pourrait pas nécessairement jouer dans la zone défensive comme les Bruins de Boston avec le défenseur qui lâche son joueur rendu dans le haut des cercles.

Mais chose certaine, lorsqu’on parle de la LNH, on parle souvent d’une ligue « copycat » : les équipes gagnantes se voient souvent analysées durant l’entre-saison et plusieurs équipes changent leur style de jeu pour copier ceux qui ont gagné.

Nous, cet été, lorsque nous avons eu notre rencontre d’organisation, donc avec Pittsburgh, Wilkes et Wheeling, nous avons décortiqué au complet Las Vegas. Ça en dit long.

Du mieux qu’on peut. La réalité dans la ECHL, c’est qu’on fournit deux équipes en avant de nous (LAH, LNH), et que nous pouvons seulement avoir 22 joueurs dans notre alignement.

Donc lorsqu’il y a des blessés chez les Penguins dans notre cas, nous savons qu’ils vont rappeler des joueurs à Wilkes. Même si Wilkes a presque six lignes d’avant, ils vont en rappeler de chez nous.

Il n’y a pas longtemps, ils avaient quatre de nos attaquants avec eux, notre gardien et un défenseur. Sans compter que nos deux autres meilleurs attaquants étaient blessés…

Enlevez six de vos sept meilleurs joueurs d’avant, un défenseur de premier plan et le gardien numéro 1 et essayez de compétitionner contre des équipes avec un alignement complet, ce n’est pas toujours évident.

Alors à ce moment-là, nous devons regarder pour des échanges, des agents libres ou dans la SPHL, qui est une ligue inférieure à nous.

Comme la semaine dernière, nous avons fait appel à Xavier Filion, qui a joué son hockey au Québec et qui a terminé son année de 20 ans avec Rimouski. Un centre droitier que nous avons pu découvrir et qui nous a rendu de grands services.

Sinon, il n’est pas impossible de jouer une partie avec un nombre de joueurs inférieur puisque nous n’avons pas eu le temps de rappeler quelqu’un ou parce qu’il est beaucoup trop loin pour faire le voyage la journée même.

La ECHL est un vrai casse-tête à ce niveau.

Juste mercredi dernier, nous étions en train de remplir l’autobus pour notre partie du soir à Indy. Notre alignement est fait, notre pratique du matin aussi et il ne reste que 15 minutes avant de partir.

Deux joueurs sont venus nous voir pour nous faire part qu’ils ne pouvaient pas jouer (je ne peux divulguer les raisons par respect). Alors nous n’avons pas eu le choix de trouver une solution. Heureusement, deux joueurs de la LAH étaient redescendus, mais ton alignement change rapidement.

Le cap salarial dans la ECHL est de 14 100$ par semaine pour les 22 joueurs dans l’alignement. Le salaire moyen dans la ligue est d’environ 720$ américain par semaine.

En plus de cela, les joueurs reçoivent une assurance, ils ont un logement fourni et évidemment, la nourriture est fournie sur la route sous forme de per diem. À l’aréna, il y a le déjeuner d’inclus.

On parle de 550 à 1600$ par semaine, dépendamment si le joueur est une recrue ou un vétéran et d’autres facteurs.

Malheureusement, les contrats ne sont pas garantis. Alors lorsqu’on laisse partir un joueur, il se retrouve sans contrat et libre de signer où il veut. Plusieurs doivent se battre pour leur poste et parfois, ça crée des batailles, mais ce n’est jamais évident de dire à un joueur qu’il est maintenant libéré.

Je crois que ceci vient du football avec les « challenges » et je ne déteste pas cela, pour être honnête. Dans le sens qu’on le voit, le jeu est de plus en plus vite et les arbitres en arrachent de plus en plus.

Et sincèrement, ça n’ira pas mieux avec le temps.

Ce que j’aimerais voir est quelque chose d’automatique pour les hors-jeux. Dans le sens, une caméra sur tout le long de la ligne bleue et dès qu’il y a un hors-jeux, on entend une sonnerie dans l’aréna qui fait en sorte que le jeu arrête et qu’il y a un hors-jeu.

Parfois ça pourrait prendre une à trois secondes après l’entrée de zone, mais comme cela, il n’y aurait plus de zone grise. Car on va se le dire, il doit y avoir plus de 10 hors-jeux par rencontre qui ne sont pas appelés.

Prolongation

Ceci met fin à mon article, encore une fois, merci à vous tous. Je vous souhaite bon dimanche et on se reparle @Mitch_Giguere.

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