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SLBAM : Comment dénicher un gardien d’avenir?

Wow, vous avez été plus que généreux cette semaine et j’ai pris le temps de répondre à un maximum de questions. Malheureusement, je vais devoir en garder pour la semaine prochaine, car l’article est beaucoup trop long et je ne veux pas vous perdre à mi-chemin, puisque je trouve vos questions toutes aussi importantes.

Bien non, Joyeux Noël la gang, voici les réponses à toutes vos questions de la semaine. J’adore quand vous êtes généreux comme cela.

Excellente question et en même temps, très difficile d’y répondre. Pour commencer, la question est, est-ce que Markstrom sera capable de revenir le gardien qu’il était et est-ce que Vladar est leur gardien d’avenir? On parle ici du jeune gardien Wolf, choix de 7e ronde en 2019, qui est tout feu tout flamme dans la LAH depuis 2 saisons. Âgé de 21 ans, il est très mais très intéressant comme gardien.

Je ne veux aucunement dire qu’un est meilleur que l’autre ou vice versa. Mais si on prend Primeau, les stats qu’il a en LAH lors des séries ressemblent à ceux de Wolf. Et nous sommes tous au courant des résultats en LNH de Primeau. Là où je veux en venir est qu’il est difficile de prévoir comment un gardien sortira une fois rendu en LNH, mais mieux vaut avoir de bonne statistique que pas, peut importe où tu joues.

Pour moi, j’ai toujours adoré Wolf, j’ai eu la chance de le voir à l’œuvre dans la WHL et oui, je serais tenté de travailler pour une transaction. Il va être bon, mais il a besoin de continuer à performer et voir beaucoup de parties. Si nous regardons la hiérarchie du Canadien, nous avons Primeau qui est âgé de 23 ans et qui, à l’heure d’écrire ceci, personne ne sait s’il sera un gardien de la LNH ou pas. Il y a Dobes, mais pas convaincu et ensuite, le néant ou presque.

Alors tu te dois de repêcher et espérer avoir un gardien d’avenir. Mais si tu repêches maintenant, ton gardien ne sera pas #1 avant plusieurs années. Va chercher un Wolf et tu vas chercher du « concret » et tu as une meilleure idée au niveau professionnel de ce qu’il peut donner. Donc pour moi, tout dépend de l’offre.

Oui, je travaillerais pour mettre la main dessus sans hypothéquer l’avenir non plus. Moi, dans ma ligue simulée, j’ai été le chercher en début de saison pour un choix de 5e ronde, mais je ne crois pas que dans la vraie vie, il va partir pour un choix de 5 haha. Mais pourquoi pas un Devon Levi, qui est un plus long shot.

Voici les informations à ce sujet. Nous sommes allés chercher Pyotr Kochetkov de Vityaz comme un prêt pour terminer la saison 2020-2021 avec mon équipe de la KHL. Il a participé à 6 parties en saison et 2 en séries éliminatoires. Juste à regarder les statistiques, il était déjà bon.

Plusieurs se souviennent de lui au Championnat mondial junior et quand l’équipe de la Russie était venue jouer une partie à Sherbrooke de mémoire. Il avait été sensationnel durant le tournoi avec une moyenne de 1.45 et un pourcentage d’arrêt de .953. Après la saison 2020-2021, Kochetkov a signé son contrat d’entrée avec la LNH et ses droits sont retournés à Vityaz. À ce moment-là, la Caroline ne le voyait pas dans son grand club immédiatement et avait de bons gardiens dans la LAH.

Alors, les Hurricanes ont décidé de nous contacter pour nous demander si nous étions prêts à le reprendre sous forme de prêt encore et qu’à la fin de l’année, on pourrrait l’envoyer en Amérique du Nord avec beaucoup de parties professionnelles dans le corps. Chose que nous avons accepté et ce n’était qu’une formalité avec Vityaz pour le ravoir dans notre équipe.

Ayant signé un « entry-level » de 2 ans, l’année dernière était sa première année sous contrat LNH alors qu’il était avec nous. Il a terminé la saison dans la LAH ainsi que la LNH. Nous avons tous vu dernièrement qu’il a signé un beau petit contrat pour 4 ans. Cette saison, il termine sa 2e année de son contrat d’entrée. Alors voilà comment le tout a fonctionné pour nous et pour lui.

Maintenant, est-ce possible de faire encore la même chose? Très difficile à dire avec tout ce qui se passe présentement outre-mer et aussi, le refus de plusieurs joueurs de pouvoir quitter le pays. Alors je ne crois pas revoir ceci bientôt, ou du moins, des équipes de la LNH prêter leur joueur en KHL ou des joueurs avec contrat KHL et NHL, pouvoir quitter la Russie.

J’ai fait le choix de revenir à la maison après avoir refusé plusieurs offres en Europe ou Amérique du Nord au niveau professionnel pour être avec la famille. Les 2 dernières années en KHL auront été mes 2 seules années à vie ou la famille et les enfants n’ont pas suivi. J’ai réussi haut la main à relever ce défi de taille, mais la réalité a pris le dessus en prenant conscience que des enfants devraient avoir le droit d’avoir leur papa et leur maman avec eux pour les aider à grandir. Surtout que dans notre cas, nous sommes toujours ensemble, ma conjointe et moi.

Comme j’ai expliqué à plusieurs radios cet été ou podcasts. J’allais prendre une année sabbatique après avoir refusé des offres de rêve pour reprendre le temps perdu, continuer mes choses en ligne et voir dans 1 an là où la vie m’amènera. Une offre est arrivée du champ gauche, dans un endroit que je n’aurais jamais pensé coacher, mais surtout, que je n’ai jamais vraiment regarder a fait en sorte que j’ai accepté. Merci à Daniele Sauvageau. Tant qu’à rester à la maison, je pouvais jumeler le hockey ainsi que la vie familiale en voyant les enfants, 7 jours semaines ainsi que matin et soir.

Oui, le choc est énorme entre le niveau professionnel et le niveau universitaire. On parle de 25 parties comparé à 62. On parle de voyagement en autobus (petits voyages, quand même), nous partons une semaine dans des hôtels 5 étoiles (lorsqu’on peut) et se promener en avion et avec mon chauffeur. Sans parler du calibre, la KHL reste tout de même la 2e meilleure ligue au monde.

Pour mon avenir, si je demande aux enfants seulement, ils regardent présentement les maisons à Winnipeg, ils ont tellement aimé notre aventure là-bas qu’ils veulent y retourner et dès qu’ils ont la chance, il me parle des prix de maison lorsque je vais les porter le matin à l’école. Ce qui me fait bien rire, mais me rend triste à la fois.

Pour ma part, avec l’université, je suis bien, j’adore les filles de l’équipe, mais genre, vraiment, et les conditions de travail sont pratiquement imbattable dans le sens de pouvoir mixer hockey et vie familiale. Je suis à contrat, donc renouvellement chaque année. Les discussions devraient venir sous peu à voir l’intérêt des 2 côtés. Si on me demande je me vois où demain, dans 1 an, dans 5 ans ou dans 10 ans. Je vais être 100 % honnête avec vous, j’ai toujours eu des plans à court, moyen et long terme. Mais depuis mon retour, je tente de profiter du moment présent et ne pas penser au passé ou au futur.

Je ne pense même pas à demain. J’essaie de profiter de chaque journée et chaque instant et je trouve que j’ai changé énormément depuis. J’admire encore plus les choses qu’avant et ça me fait grandir davantage. Je suis des cours sur la psychologie et les traits de personnalité pour mieux me comprendre, mais mieux comprendre les gens pour justement, en profiter davantage.

Lorsque les Carabins sont venus me chercher, ils ne sont pas passés par 4 chemin, c’était pour du moyen/long terme puisqu’il y a eu beaucoup de changement et de pouvoir mettre la main sur un entraineur masculin qui était au niveau professionnel, j’imagine qu’il n’y a pas de précédent au niveau canadien.

Je peux répondre à ceci, à long terme, le niveau professionnel me manque trop pour ne pas vouloir y retourner. Mais il est possible que ma chance soit déjà derrière, moi qui n’a pas de background de joueur, mais qui a été capable malgré tout, de me rendre dans la 2e meilleure ligue, en ne parlant pas leur langue au départ. À moyen et court terme, je me concentre sur le temps de Noël, je me concentre sur ma famille et je me concentre à ma nouvelle journée au bureau pour aider les filles à performer à leur plein potentiel et d’aller chercher le championnat canadien cette saison.

Malheureusement, je n’ai aucun plan pour les 5 prochaines années. Ma conjointe vient de terminer l’école (infirmière) et a commencé son nouvel emploi, elle qui était maman à la maison pour les 8-9 dernières années. Alors tout est nouveau pour nous d’être ensemble, de pas partir longtemps et autres. Mon job de rêve reste toujours le même, être entraineur adjoint dans la LNH. Être derrière le banc est ce qui me fascine le plus.

J’ai reçu des offres d’entraineurs vidéo au niveau de la LAH, mais le fait de ne plus pouvoir travailler avec les joueurs et embarquer sur la glace est ce qui me bloque en ce moment. Je sais qu’une fois rendu dans la LAH, tu peux ouvrir énormément de portes. Mais mon rêve reste le même, de pouvoir bien vivre du hockey et d’atteindre les rangs de la LNH. Est-ce que je vais m’y rendre? J’adore l’expression suivante, reach for the stars, land on the moon. Alors le temps le dira, mais pour l’instant, Go Carabins Go.

À première vue, je t’aurais dit que je n’étais pas certain du nombre de gardiens russe dans la ligue, mais avec le graphique que tu m’as fait parvenir, je suis très surpris. La réponse exacte, malheureusement je ne l’ai pas car je m’attendais à l’inverse. Je sais qu’il y a de bons gardiens russes dans la LNH, mais 5 sur le top 10, wow.

Je sais qu’une chose qu’on reproche beaucoup en Europe et en Russie, c’est le style de jeu pour les gardiens. Dans le sens que les joueurs ne drivent pas le filet comme en Amérique du Nord. Il y a moins de trafics devant, donc les gardiens ne sont pas nécessairement habitués à cela. Donc, ils ont moins de pied en même temps. Plusieurs gardiens avec des statistiques, disons ok pour la KHL, arrivent en Amérique du Nord et ont tellement de misère qu’après 2 ans, ils repartent.

Les premiers commentaires sont toujours les mêmes : pas de pied, incapable de prendre une lecture et incapable de trouver la rondelle. Je ne vais pas embarquer dans le sujet des skills coach, car ça ressemble énormément à la même profession qu’entraineur de gardien et je n’ai pas envie de débattre là-dessus.

Sauf que si tu es un skill coach, ça devrait être ta profession et non juste 1x semaine ou seulement durant l’été. Tu te dois de te perfectionner chaque jour, t’améliorer chaque jour et faire cela et non pas être un entraineur d’une équipe et faire du skills une fois de temps en temps. Et non, je ne mets pas tout le monde dans le même bateau. On pourra y revenir une autre fois. Il y en a tellement maintenant, c’est fou.

Pour les entraineurs des gardiens, la grosse différence est que la majorité d’entre eux, ils ne font que cela. Ils se perfectionnent régulièrement, à l’affut des nouveautés et ils ont tellement de gardiens durant la saison à entrainer que c’est leur profession.

Là où je crois qu’il y aurait place à amélioration est le nombre d’entraineurs de gardien qu’un gardien peut voir/avoir durant une saison. Par exemple, un joueur qui travaille à améliorer sa technique de patin ou changer sa technique, je le vois mal aller voir 4 entraineurs de patin différents pour améliorer sa technique de patin. Il risque d’y avoir confusion. Pour les gardiens, ils vont avoir celui de leur équipe qui, parfois, est différent de la structure.

Par la suite, il risque d’en avoir 1 ou 2 avec équipe Québec s’il est bon, sans oublier les écoles de hockey ou les camps de perfectionnement qu’il va faire durant l’été. Si tout ce beau monde ne dit pas la même chose et ne pratique pas la même chose, ça commence à être facile d’être un peu perdu et de voir 10 000 choses différentes.

En Russie, de ce que j’ai pu voir, et ce, même à un jeune âge. Ils ont 2 entraineurs normalement durant l’année complète. L’entraineur du club ainsi que leur entraineur personnel. Majoritairement, l’entraineur personnel parle régulièrement avec l’entraineur de l’équipe, ce qui fait que la communication est la même. Est-ce pourquoi il y a plus de gardiens russes dans la LNH? Non, du tout. Mais dernièrement, leur développement a été bon, ont été bon junior et ont été capable de bien s’adapter en Amérique car leur jeu (mise à part Kotchetkov) est d’être patient et être square.

Certains ont parlé d’intelligence du jeu, d’intelligence relationnelle et j’en passe. Tout dépend du niveau. En bas âge, l’enseignement et la démonstration de tout ce qu’il est possible de faire sur une glace sont le plus importants. Avant même de savoir comment avoir un avantage numérique de 30 %.

Nous avons beau parfois chialer que les anciens joueurs ont tendance à avoir des emplois avant un « vrai » entraineur. Mais l’ancien joueur est capable de faire une démonstration sur pratiquement n’importe quoi, ce qui donne un solide coup de main aux joueurs. Plus tu montes, plus tu dois avoir une tête sur les épaules, mais surtout, être toi-même.

J’en vois combien d’entraineurs qui jouent un personnage ou tentent d’être quelqu’un d’autre. Souvent, le tout ne se termine pas bien. Souvent, les gens n’auront pas de crédibilité et de prestance, donc ils essaient quelque chose d’autre et ça ne fonctionne pas.

De mon côté, si tu demandes à mes joueurs à Winnipeg comment j’étais et que tu fais le même sondage avec mes anciens joueurs dans la KHL, je te prédis un taux de réponse à 99% pareil. Je pourrais même dire que de faire le sondage avec l’Université de Montréal donnerait le même résultat. Rendu en haut, si tu es en haut, tu connais les systèmes, tu connais les X et les O.

C’est une question de prestance et de communication. Je suis bilingue et quand je travaille seulement en anglais, je sais que je suis « limité » comparativement à un entraineur qui a fait du hockey toute sa vie en anglais. Et non, le hockey anglais du Québec (mis à part le Lac Saint-Louis) n’est pas le même que le hockey anglophone à l’extérieur du Québec.

De pouvoir aller chercher de l’émotion, aller chercher les bons mots, aller chercher droit au cœur, mais surtout que le message passe et que les joueurs veulent foncer dans les murs, c’est ce qu’il y a de plus important avant même ton 1-3-1 en avantage numérique.

Dernière chose, d’être terre à terre et vouloir partager au maximum, mais surtout, de faire confiance aux gens avec qui tu travailles. Je vois tellement d’entraineurs-chef et d’entraineurs adjoint ne pas échanger sur le sujet avec leur propre personnel de hockey, ne pas suivre de conférence durant la saison morte ou ne pas tenter de nouvelle chose pour évoluer. Il faut oser parfois, mais surtout, se faire confiance, ce qui fera en sorte de faire confiance aux autres. Souvent, les entraineurs, qui n’ont pas confiance en eux ne font pas confiance aux autres et c’est une roue qui tourne.

Pour terminer, il ne faut pas oublier qu’une fois rendu au niveau professionnel, le leadership group et le partenariat que l’entraineur est capable de faire avec eux est primordiale. De dire que les joueurs ne ‘’run’’ pas la chambre est faux. L’importance des vétérans dans une chambre va au-delà de tout et souvent, le message va venir d’eux avant d’autres personnes aussi. Je pourrais faire un article juste là-dessus.

Est-ce que ce gardien de première ronde deviendra officiellement un gardien #1? Si la réponse est oui, je te dirais oui, saute dessus et ne le dis pas à personne d’autre. Si la réponse est, je ne sais pas, alors tu dois être patient.

Si je regarde depuis 2005, plusieurs bons gardiens sont sortis à l’extérieur de la première, voire 2e ronde et je suis convaincu que j’en oublie. Quick, Bishop, Mason, Reimer, Holtby, Kuemper, Grubauer, Mrazek, etc.

Personnellement, j’aurais plus tendance à aller chercher un acquis, tout en prenant des choix pour repêcher des gardiens, que de prendre des gardiens en première ronde. Plusieurs gardiens depuis 2005 ont été choisis en première ronde et on soit pas été dans la LNH, ou eu un très bref séjour.

Donc pour ma part, je regarde pour un échange avec un gardien dans la LNH, un agent libre ou un gardien qui excelle dans la LAH.

 

Demande à n’importe quel joueur (même Edmundson), un DG va parler de reconstruction et les joueurs vont vouloir gagner, même si l’équipe n’est pas bonne.

L’exemple de Chicago est excellent. Après avoir liquidé les jeunes, d’avoir donné un mauvais contrat au défenseur numéro 1, l’équipe n’est plus la même avec pas de relève, un capitaine qui n’est plus ce qu’il était (oui, la maladie), mais surtout, son leadership remis en question à travers la planète entière.

Alors il te reste Patrick Kane qui tente de faire de son mieux, mais qui n’a plus envie de jouer là. Alors comme entraineur, tu tentes de chercher des solutions chaque jour et tu tentes de nouvelles choses pour trouver le moyen d’accrocher les joueurs et aller tous dans la même direction. Malheureusement, leur plan semble être une feuille blanche et personne ne semble savoir où aller.

Tu peux toujours aller chercher les joueurs individuellement en leur demandant leur plan futur, objectif, et comment créer un partnership avec eux pour pouvoir atteindre leur objectif. Par exemple, signature d’un nouveau contrat plus élevé, long terme, un échange pour une bonne équipe et j’en passe.

Le prix pour Askarov est plus élevé que celui de Levi. La simple et unique raison est le nombre de parties au niveau professionnel. J’adore Levi, j’ai gagné un championnat avec lui (Meltdown), mais le fait que Askarov ait été dans la KHL et que présentement, dans la LAH, il montre d’excellents chiffres, ça joue en sa faveur. Tu as quelque chose de concret comparativement à du futur.

Je pense que Drouin + Dadonov et tu es correct… Blague à part, tu as besoin d’un espoir de premier plan, rajoutes un choix de premier tour et quelque chose d’autre. Je ne vois rien en bas de cela.

Cependant, pour un Askarov, j’aurais dit que l’année passée, c’était le moment idéal pour aller le chercher. Je ne peux entrer dans les détails, mais mettons qu’il y avait plusieurs questionnements à son sujet (et on ne parle pas de s’il allait être bon ou pas) mais bien de son, disons, intérêt avec Nashville.

Pour Joshua Roy, on l’aime à Sherbrooke, on l’aime avec équipe Canada et la question à son sujet sera toujours la même. Est-ce que son patin sera assez bon pour la LNH ?

Si on regarde un Nic Roy à Vegas, c’était le même questionnement et regarde comment il est maintenant en haut, après avoir amélioré son patin à ce point-là. Si Roy réussit à faire la même chose, je le vois sur une 2, voire une 3. Mais il a besoin de jouer à Laval, connaitre du succès offensivement et saisir toutes les chances qu’il peut avoir.

Je ne crois pas qu’il soit un des joueurs les plus sous-estimés de la ligue. Mais son apport offensif a quand même changé cette saison comparativement à l’année dernière.

Pour ma part, il est difficile d’y répondre puisque je l’ai toujours suivi et je l’ai toujours apprécié. Il vient 5e en termes de point de son année de draft et s’il est préféré à un Seth Jarvis par exemple, c’est que les styles ne se ressemblent pas nécessairement non plus. Ce qui arrive est que personne ne parle vraiment de la Floride, alors c’est difficile.

Mais il est bon et va continuer à être bon. Pour refaire le repêchage de 2020. Tout le monde est d’accord pour dire que Lafrenière et Byfield ne sortiraient pas 1 et 2. Stutzle serait premier et je crois que Drysdale serait 2e. Autant j’ai détesté le joueur avec équipe Canada, je crois que Quinn sortirait 3e. Suivi de Raymond, Lundell et peut-être Guhle. Ensuite, vous pouvez vous amuser avec les autres joueurs qui restent.

Sur ce, je vous souhaite un joyeux Noël, joyeux temps des fêtes et merci de prendre le temps de venir me poser des questions. On se dit à l’année prochaine. Ne soyez pas gênés de venir me poser des questions sur tout au @Mitch_Giguere en 2023.

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