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SLBAM : Avoir trois droitiers ensemble n’est pas la fin du monde

What’s up la gang. J’aimerais bien vous parler un peu du CH, mais malheureusement, chez nous, le camp de la LAH est commencé et en plus, on regarde comment se comporte Pittsburgh. Je manque un peu de temps, mais je tente de suivre un peu le tout sur les réseaux sociaux.

Cette semaine, trois petites questions, mais de bonnes questions où j’ai pu élaborer davantage. On parle un peu plus précisément de hockey directement et plus technique, j’aime bien.

Les joueurs européens aiment cela, car ils peuvent faire des one-timer, Sullivan en a parlé et Pittsburgh l’essaie présentement avec Crosby. J’en avais parlé dans mon dernier article, d’ailleurs.

Pour répondre à ta question, dans un monde idéal, tu aimerais avoir le choix, pour faciliter une certaine décision.

J’ai toujours dit à la blague que si un de mes enfants décide de jouer au hockey, je vais le forcer à être droitier. Comme cela, même s’il n’est pas bon à un jeune âge, les entraîneurs vont prendre des droitiers, car il n’y en a pas.

En passant, aucun de mes quatre enfants ne veut jouer au hockey, alors pas de trouble là-dessus.

Le hockey d’aujourd’hui est beaucoup axé sur un repli défensif F1, F2 et F3. Donc F1 (premier attaquant à revenir dans la zone) va venir supporter le défenseur en bas de zone ou même récupérer la rondelle s’il est premier.

Le F2 va venir dans le milieu de la zone défensive pour protéger la « maison » et F3 va venir sur le côté fort (strong side). Donc il est fort possible que les « côtés de palette » soient inversés et ça ne dérange pas grand-chose.

À son jeune âge, chaque joueur devrait être capable de sortir la rondelle des deux côtés.

Pour avoir trois droitiers ensemble, si Dach jouait à gauche, il serait le plus grand perdant là-dedans (façon de parler), car pour faire une passe au centre ou à Caufield, il doit changer sa position pour s’ouvrir et effectuer une passe puisqu’il fait une passe de gauche à droite.

Donc il doit ouvrir pour ensuite effectuer la passe. Mais, on parle de Dach, qui a joué longtemps au centre, donc il est habitué de le faire. Ce n’est pas comme un ailier droit qui n’a jamais joué ailleurs.

Maintenant, nous avons Caufield, qui a toujours joué à gauche, Dach qui, depuis un certain temps, se promène un peu partout, mais qu’au final, joue un peu à sa position naturelle.

Je vois cela d’un très bon œil s’il peut y avoir une chimie entre les trois.

Ils doivent surtout trouver un gros bonhomme pour jouer avec les deux, sans quoi, ça deviendra compliqué et on a vu qu’Anderson ne peut pas livrer la marchandise là, malheureusement.

Depuis que le tout est arrivé, je n’ai pas de réponse du tout à cela. C’est tellement compliqué et nous ne savons tellement rien que ça devient difficile de se positionner sur le sujet.

Je ne parle pas du fait que les joueurs ne devraient pas avoir de conséquence. Je parle plutôt de ce qui peut être fait ou pas.

Venons aux faits : il y a des joueurs qui ont fait des choses passibles de prison, de ce que nous pouvons comprendre, ou de grosse amende. Les joueurs (nous n’avons pas encore de nom, mais…) appartenaient à des équipes de la LNH, mais étaient, pour la majorité, encore avec leur équipe junior.

Tout dépend comment le tout va se dérouler, mais la LNH fait face à une histoire sans précédent, de ce que je peux comprendre.

Si les joueurs ont un dossier, est-ce qu’il y a un règlement de la LNH qui empêche n’importe qui ayant un dossier de jouer dans la LNH? Est-ce qu’ils pourront traverser les douanes ou nous allons voir, comme pendant la COVID, certains joueurs ne pas pouvoir traverser les douanes?

Pour répondre à la deuxième partie de ta question. Pour ma part, dès qu’il appartient à une équipe de la LNH (donc sous contrat), la punition ne devrait pas changer, car l’équipe est indirectement en charge – façon de parler.

S’il n’appartient pas à personne et n’a pas de contrat et pas repêché, tu peux tout simplement ne pas le prendre (tout dépend aussi des accusations par exemple).

Pour répondre à ta première partie, sincèrement. Je ne le sais pas.

Car il y a une différence aussi s’ils ont un dossier ou pas. Avec dossier, comme à peu près n’importe où, tu dois te refaire une vie ou presque, changer de métier/domaine, te faire suivre et ainsi de suite. Je vois mal comment, dans la LNH, il n’y aurait pas de semblable.

Sincèrement, je suis très heureux de ne pas être à la table de décision.

J’imagine que tu parles durant la saison et non hors saison. En saison, il y a beaucoup de « recovery » car l’horaire est plus que chargé et les joueurs, tu veux les garder en forme, mais éviter le maximum de blessure.

Tu vas avoir plusieurs types d’entraînement. En gros, tu vas avoir la musculation, mais on ne parle pas nécessairement en force et battre tes records et devenir plus fort. Mais bien pour garder une masse musculaire et renforcer des parties du corps.

Tu vas avoir du cardio et aussi un « deload » après les pratiques ou matchs et tu vas avoir étirement/foam roller.

La musculation (ou je devrais dire, des poids) va parfois même être utilisée après des parties sur la route pour maximiser le temps de repos le lendemain si par exemple, on voulait donner un jour de congé, mais voulait mettre un entraînement.

On l’a fait beaucoup en KHL et je l’avais amené à l’Université de Montréal l’année dernière. Très bénéfique.

KHL, on basait l’entraînement après les parties selon le temps de jeu des joueurs, pour que chaque joueur, au final, ait travaillé autant. Donc évidemment, un joueur de 4e ligne devait s’entraîner plus longtemps et plus fort dans le gym qu’un joueur de première ligne.

Le cardio est important, mais beaucoup d’entraîneurs de hockey vont aller chercher le cardio sur la glace, car c’est différent que de le faire avec la course, vélo ou autre.

Le fait de glisser et tout sur la patinoire est un game changer.

Le dernier point est l’étirement/foam roaller. Les athlètes adorent cela et aussi, tu viens travailler des parties de ton corps qui manquent de souplesse ou qui sont un peu plus abimées et tu viens le travailler de la bonne façon pour éviter le maximum de blessure.

Pour le joueur qui travaille le plus fort dans un gym, Andy Mielle, qui était le capitaine d’équipe États-Unis lors des derniers Jeux olympiques est celui qui, jusqu’à présent, travaille le plus.

Évidement, je n’ai été que deux ans en KHL et je commence ma première année professionnelle en Amérique du Nord, alors l’échantillon est petit en ce moment, mais quand même.

Ici à Wilkes, lorsqu’on terminait nos pratiques la semaine dernière, je vais toujours m’entraîner après et j’ai été surpris du nombre de joueurs présents dans le gym. Je n’ai pas vu cela en KHL.

Prolongation

Encore une fois, merci à vous tous. Je vous souhaite bon dimanche.

D’ici là, je peux vous annoncer que je vais faire mes débuts derrière le banc de Wilkes le 3 et 4 octobre prochain. Vous n’avez pas idée à quel point je suis fébrile en ce moment. Un grand moment pour moi, mais surtout pour ma famille qui m’a toujours supporté.

Et je veux terminer en remerciant Mario Duhamel, des Coyotes de l’Arizona, qui a été d’une aide incroyable. Nous avons eu, façon de parler, quelques problèmes avec notre visa de travail pour la famille lorsque nous avons fait le déménagement. J’ai contacté Mario et il m’a guidé et aider à travers tout cela.

Bref, je trouvais cela important de démontrer qu’entre entraîneurs, même si nous sommes dans des organisations différentes, on se soutient et c’est toujours agréable. Sur ce, on se reparle @Mitch_Giguere.

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