Plus personne ne peut critiquer Juraj Slafkovsky sans arrêt depuis qu’il a embrayé en seconde vitesse. Son développement qui stagnait un brin en début de saison a pris un step soudain, il y a plus d’une dizaine de matchs déjà. Slaf est carrément l’un des trois meilleurs joueurs du Canadien de Montréal depuis son envol, ce n’est pas rien.
Le gros numéro 20 a récolté pas moins de quatre points lors de ses cinq derniers matchs, ce qui donne un rendement total de 14 points en 37 rencontres. Mine de rien, il n’a que deux points (un match en main) de moins que Jesperi Kotkaniemi, qui avait récolté 12 points à ses 12 premières parties…
Give it 5 more games max. pic.twitter.com/CzGhTyiQPX
— Max Paiement (@maximepaiement) January 3, 2024
L’objectif de ce bref billet n’est pas de verser mon fiel sur KK, mais simplement de démontrer à quel point Slaf est en train de devenir «quelque chose».
Ce n’est pas tout. Pour ajouter du poids à mon discours, le numéro 20 de la Flanelle se classe dans la même famille que Connor Bedard et Adam Fantilli dans les points inscrits à 5-contre-5 chez les joueurs de 21 ans et moins.
Most even-strength points by a player 21 or younger over their most recent five games. pic.twitter.com/oAlaGhfzfd
— Andrew Zadarnowski (@AZadarski) January 3, 2024
À ce chapitre, Bedard a une récolte de sept points, Fantilli six et Slafkovsky en affiche six lui aussi. Il chauffe donc le derrière d’un joueur générationnel et de celui qui a été recruté au rang numéro 3 lors du dernier encan amateur.
On le répète copieusement, mais chaque être humain se développe à son rythme, comme chaque jeune joueur de hockey qui se fait lancer dans la gueule du lion à 18 ou 19 ans. Personne n’assimile les enseignements au même rythme.
Bref, si Slaf continue ainsi et que Kirby Dach atteint son plein potentiel, ils pourraient certes s’accaparer du rôle de premier «duo» de l’offensive du CH. Qui sait?