« Si je suis un Américain qui a de l’argent, amener une équipe à Québec, ça m’intéresse »

Le sujet du retour des Nordiques en est un qui, depuis des années, fait jaser. Il y a pas mal de gens qui aimeraient revoir une deuxième équipe dans la province… mais en ce moment, le projet n’avance pas.

Il y a eu des rencontres entre le gouvernement québécois et la LNH, mais on est très loin d’une entente, disons.

Et ce matin, ce sujet-là a fait surface lors de la chronique de Renaud Lavoie sur les ondes de BPM Sports. L’informateur a noté à quel point tout ça est au point mort parce qu’en ce moment, personne ne se manifeste pour ramener une équipe en ville.

Et c’est à ce moment-là qu’Anthony Desaulniers, qui fait partie de l’équipe du matin à BPM Sports, s’est posé cette question-là :

Est-ce que c’est obligé d’être un Québécois [qui ramènerait les Nordiques]? – Anthony Desaulniers

Ce que Desaulniers note, c’est que le marché de Québec vient avec des avantages que d’autres marchés n’ont pas : une base de partisans déjà établie et un aréna déjà construit. Déjà là, il y a de bonnes bases pour attirer de l’intérêt… et évidemment, difficile de ne pas penser à George Gillette.

Ce n’est pas pour rien qu’il est venu se mettre les pieds chez le Canadien, lui : il a vu à quel point il avait une base solide.

Cela dit, il y a tout de même quelques freins : une personne au sud de la frontière qui a une tonne d’argent et qui veut investir dans une équipe de la LNH pourrait vouloir une équipe plus proche de chez lui, et on sait qu’en ce moment, la relation entre le Canada et les États-Unis n’est pas forcément au beau fixe.

Il y a des avantages, mais il y a aussi des risques.

Par contre, considérant à quel point ce projet-là est tranquille en ce moment, il faut se demander si c’est peut-être la meilleure chance de voir les Nordiques revenir. Pierre Karl Péladeau, qui a travaillé fort sur ce projet-là, ne veut plus être le principal propriétaire d’une équipe à Québec (même s’il veut faire partie d’un consortium si cette équipe-là arrive un jour), et peut-être que le gros investisseur pourrait venir du sud de la frontière.

Dans le contexte actuel, je me demande si ce serait bien reçu, par contre. Mais ça, c’est une question pour un autre jour.

En rafale

En plus de la question du casino, le CH cuisine aussi les espoirs sur des questions de navires et de sous-marins au Combine.

– Ça commence d’ici quelques minutes, pour les intéressés.

– J’aime ça.

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