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« Si Brendan Gallagher s’appelait Joel Armia, c’est lui qui serait allé à Laval »

À Montréal, le p’tit Brendan Gallagher roule sa bosse en ville depuis déjà plus de 10 ans. L’ailier, qui n’était pas exactement destiné à jouer dans la LNH, est parvenu à faire sa place dans le circuit Bettman et il a connu de très belles années.

On parle quand même d’un gars qui a connu des saisons de 30 buts. Pour un choix de cinquième ronde, ce n’est vraiment pas rien.

Le problème, c’est que le p’tit Brendan a pas mal ralenti. En fait, il a encore toute la volonté du monde, mais les blessures et l’âge ont malheureusement fait en sorte que son corps ne le suit plus.

Et dans sa chronique du jour sur les ondes de BPM Sports, Mathias Brunet a parlé de racheter son contrat éventuellement (on y reviendra), mais il y a surtout été d’une affirmation qui m’a fait réfléchir :

Si Brendan Gallagher s’appelait Joel Armia, c’est lui qui serait allé à Laval. – Mathias Brunet

Concrètement, ce que Brunet veut dire par là, c’est qu’à ses yeux, Armia en offre actuellement plus à une équipe sur la glace. Par contre, le fait que Gallagher soit un assistant au capitaine et qu’il soit un favori de la foule fait en sorte qu’au final, il est quand même resté en ville au détriment d’Armia.

Sa clause de non-mouvement fait aussi en sorte qu’il est difficile de se débarrasser de Gallagher (il ne peut pas être envoyé dans la LAH sans son accord), mais le point de Brunet se tient malgré tout.

Et même si l’échantillon de deux matchs est assez mince, on réalise déjà que ce n’est pas fou de penser ça. Gallagher n’est que l’ombre de lui-même (il n’a joué que 10:10 samedi soir) et il n’amène vraiment pas grand chose.

C’est difficile pour lui en zone adverse, c’est difficile pour lui dans sa zone et c’est difficile pour lui en transition. Il a encore un peu de temps pour me faire mentir, mais jusqu’à présent, il n’a carrément pas l’air d’un joueur de la LNH.

Et au final, c’est ce qui amène Brunet à se demander si un rachat de contrat ne serait pas l’avenue la plus logique. Ça ne se fera pas au terme de la présente saison (les implications financières seraient bien trop importantes à long terme), mais à l’été 2025, la pilule serait plus facile à avaler.

Il aurait un cap hit de 1,75 M$ par année entre 2025-26 et 2028-29, à l’exception de la saison 2026-27 (qui serait de 4,25 M$). Ce n’est pas idéal, mais ce n’est pas trop pire.

(Crédit: Capture d’écran/CapFriendly)

L’autre possibilité, c’est de le voir être placé sur la LTIR pour le reste de sa carrière. Ce ne serait pas parfait pour le Tricolore (surtout avec le contrat de Carey Price qui y sera aussi), mais ce serait déjà moins pire.

Je veux bien croire que son éthique de travail est irréprochable et qu’il est une bonne influence pour les jeunes, mais la LNH demeure une ligue de résultats, au final. Et en ce moment, tout comme Filip Mesar à Laval, Gallagher n’en offre pas vraiment, de résultats.

J’aimerais vraiment qu’il me fasse mentir au cours des prochaines semaines… mais disons que je crois plus à un rachat de contrat en 2025 qu’à un retour en force de Gallagher cette saison.

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