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Shea Weber a-t-il sa place sur l’équipe olympique canadienne?

Shea Weber a été un membre important des conquêtes de la médaille d’or olympique du Canada en hockey masculin lors des éditions de 2010 (Vancouver) et 2014 (Sotchi) de la classique. Le duo qu’il a formé avec Marc-Édouard Vlasic des Sharks de San Jose lors de la Coupe du monde de hockey en 2016 a été dominant du début à la fin du tournoi, qui a également été remporté par le Canada.

Cinq ans plus tard, à une année des JO de Pékin, la place du capitaine du Canadien de Montréal semble incertaine sur l’alignement de l’Unifolié.

Dans un débat agité à l’émission JiC sur les ondes de TVA Sports, Anthony Martineau et Nicolas Cloutier ont débattu farouchement à savoir si le Mountain Man a toujours sa place sur l’équipe nationale.

J’ai beau vouloir être clément envers le vétéran, je crois, comme Martineau, qu’il est temps de passer à un autre appel. Le leadership de Weber sur la patinoire comme dans le vestiaire a beau être vanté par le clan du « Oui » (appelons-le comme ça), on semble oublier l’essentiel : il peine à affronter les meilleurs trios adverses dans la LNH, et ce, depuis un moment déjà.

Les principales équipes rivales du Canada aux JO seront pratiquement exclusivement composées de joueurs dynamiques et talentueux, Martineau n’a pas manqué de le souligner. Il rajoute que l’argument du leadership tient plus ou moins la route, puisque l’équipe sera déjà composée de nombreux meneurs comme Sidney Crosby et Patrice Bergeron. J’ose ajouter : qu’est-ce que Weber a accompli durant sa carrière que ces deux joueurs (et d’autres qui feront partie de l’équipe) n’ont pas eu l’occasion de faire? Je vous laisse trouver la réponse…

Je ne crois pas que Doug Armstrong et le reste des dirigeants de l’équipe canadienne prendraient la bonne décision en amenant Shea Weber en Chine. Or, je ne suis pas encore convaincu qu’elle ne lui fera pas une place.

La différence entre « ce qu’on souhaite » et « ce qu’on prédit ».

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