Seth Jones a un trop gros contrat pour ce qu’il apporte.
À 9.5 M$ par année, Jones a signé alors que plusieurs défenseurs étaient dans ce que j’appelle «l’âge d’or des contrats à neuf millions de dollars et plus» dans la LNH.
Et ces contrats-là n’ont pas tous bien vieilli.

Jones est donc pris à Chicago dans un club qui n’est pas sur le point de tourner le coin de sa reconstruction. Et à 30 ans, il est logique de penser que ses meilleures années ne sont pas forcément devant lui.
Mais la bonne nouvelle? Le plafond salarial monte.
Ce que cela veut dire, c’est que les contrats sont de moins en moins lourds sur la masse. Et ces contrats qu’on disait «impossibles à échanger» le sont de moins en moins.
Résultat? Seth Jones et les Blackhawks commencent à parler de transaction. C’est ce que Ben Pope, du Chicago Sun Times, rapporte.
NEW: Seth Jones says he’s talking with the Blackhawks about the possibility of a trade.
«I would like to give myself a chance to win in my career. I know that the money is not an easy thing to move, and that’s what we’re figuring out.»
Full story: https://t.co/p9tFU5e6QU
— Ben Pope (@BenPopeCST) February 19, 2025
Attention : ça ne veut pas dire que dès demain matin, il va partir. En fait, si j’avais à miser, je dirais qu’une transaction est quasiment impossible d’ici le 7 mars, soit durant la saison.
Jones veut gagner et s’il se fait présenter une opportunité intéressante, il est ouvert à dire oui.
Il est cependant conscient que son gros contrat (9.5 M$ par année jusqu’en 2030) complique les choses. Et entre vous et moi, je me demande sincèrement si les Hawks voudront retenir de l’argent jusqu’en 2030.
Un club ne peut le faire que sur trois contrats à la fois. Le faire jusqu’en 2030, ça te menotte un club, ça.
En attendant, Jones a beau dire qu’il fera tous les efforts pour bien performer, mais il est clair que jusqu’à un certain point, il aura la tête ailleurs. Est-ce que cela va paraître sur la glace?
À voir.