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Serge Savard s’en prend encore à Marc Bergevin

Serge Savard, qui n’est pas le plus grand fan de Marc Bergevin, a une fois de plus été incisif à l’égard de l’ancien DG à la mode des Canadiens de Montréal en lançant que celui-ci n’avait pas avalé ses judicieux conseils.

«J’avais dit à l’ancien directeur général, Marc Bergevin, que le peuple québécois va lui permettre de gagner en anglais, mais pas de perdre en anglais. Ce message était pour qu’il regarde bien les talents locaux. Il ne m’a pas écouté, c’est évident. Il ne faut pas avoir des Québécois pour le plaisir, mais lorsqu’il y en a des bons, il ne faut pas les laisser passer.» – Serge Savard

Le Sénateur a rappelé qu’il a longtemps déploré, avant l’arrivée de la nouvelle garde, soit Jeff Gorton, Kent Hughes et Chantal Machabée, que le seul club qui siège au Québec n’envoyait qu’un seul recruteur au sein de la LHJMQ.

Bref, tout compte fait, Savard ne se retrouve pas dans le champ gauche lorsqu’il précise que le peuple du Québec va applaudir les victoires avec une formation majoritairement composée d’anglophones.

Cependant, lorsque la chaîne débarque, la situation prend une tout autre tournure et les fanatiques critiquent soudainement le manque de Québécois.

Ça ne s’arrête pas là. Savard, clairement outré par le manque de joueurs en provenance de la Belle Province au sein de cette cuvée, a déploré le fait que les Québécois du club, Jonathan Drouin, David Savard et Samuel Montembeault (on peut aussi ajouter Mike Matheson, qui est Québécois), n’ont pas été développés par l’organisation montréalaise. Absolument!

Voici ce que Savard a ajouté lors de son entrevue à QUB radio:

«Jonathan Drouin a été acquis dans la transaction avec Mikhail Sergachev, et David Savard provient du marché des agents libres. Notons que le cerbère auxiliaire, Samuel Montembeault, avait été réclamé au ballottage en 2021.» – Serge Savard

Évidemment, l’ancien numéro 18 des Glorieux a tenu à préciser, probablement avec raison, que neuf joueurs de l’alignement de l’année 1986, l’année où le CH a soulevé la Coupe Stanley aux nez des Flames de Calgary, possédait neuf joueurs repêchés par le club. Dans ce temps-là, quatre recruteurs travaillaient à temps plein au Québec.

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