Ça fait 25 ans aujourd’hui que le Canadien a procédé aux congédiements de Serge Savard et de Jacques Demers, alors respectivement DG et entraîneur-chef de l’équipe, pour faire place à Réjean Houle et Mario Tremblay. Même après toutes ces années, l’ancien numéro 18 du Tricolore croit que la décision prise par Ronald Corey était injuste.
C’est ce qu’il a confié à Jean-Charles Lajoie, ce soir, lors de l’émission JiC.
CH | Il dit toutefois garder de bonnes relations avec Ronald Corey https://t.co/j7iZfKnZCs
— TVASports (@TVASports) October 21, 2020
Le Sénateur s’explique toujours mal comment il a pu perdre son emploi après seulement quatre matchs en ouverture de la saison 1995-1996. Il avait pourtant mentionné à son patron qu’il avait une équipe aspirante à la Coupe Stanley quelques jours plus tôt. Oui, l’équipe connaissait un début de campagne difficile, mais Savard rappelle que son groupe avait été victime d’une épidémie de grippe lors du camp d’entraînement, ce qui avait probablement affecté négativement les performances. Selon lui, Corey a tout simplement paniqué.
Dans son entretien avec l’ex-président du CH, Savard avait mentionné qu’il croyait être à un joueur près de la Coupe Stanley. Comme il l’a déjà mentionné dans sa biographie, Serge Savard – Canadien jusqu’au bout (une œuvre de Philippe Cantin), il était sur le point de faire l’acquisition d’Owen Nolan de l’Avalanche du Colorado au moment de son congédiement. Il n’a pas nié (il ne s’en est jamais caché d’ailleurs) que Patrick Roy aurait pu prendre le chemin inverse. Roy a finalement été échangé par la nouvelle administration quelque mois plus tard.
D’ailleurs, la chicane du 2 décembre 1995 entre Mario Tremblay et Roy, qui avait mené au départ de Saint Patrick, a provoqué le premier accouchement de ma mère. True story.
Bref, 25 ans déjà pour ce que plusieurs considèrent comme le grand effondrement dont le Canadien ne s’est toujours pas remis.