Pendant de nombreuses années, tout ce que faisait Max Pacioretty était analysé et critiqué. C’était encore pire quand il a été nommé capitaine de la franchise et cela a atteint un sommet incomparable lors de ses derniers mois avec le club, au moment où il avait demandé à quitter – mais que ce n’était pas encore officiel.
Présentement, il y a une situation « similaire » qui a lieu avec lui à Vegas : il y a des rumeurs de transaction. Cela est sorti dans les dernières semaines et le proprio de l’équipe a même ressenti le besoin de sortir publiquement pour confirmer que non, Pacio n’est pas à échanger pour sauver du salaire.
La raison pour laquelle j’ai mis le mot « similaire » entre guillemets, c’est parce que, dans les faits, ça n’a rien à voir. Les rumeurs sont les mêmes, oui, mais la portée de celles-ci est ridiculement plus petite au Nevada qu’au Québec.
Quand tu as vécu le cirque de Montréal, toutes les histoires ailleurs sont plus petites. Il ne s’en fait donc pas avec ce qui se passe à Vegas parce qu’il a l’habitude et parce que la vague est bien moins grosse.
Max Pacioretty on trade rumors: “I played in Montreal for 10 years so this is lightweight stuff”
— Justin Emerson (@J15Emerson) December 15, 2020
Ses années à Montréal l’ont immunisé contre ce qui se passe.
Que ce soit vrai ou non (et je parle ici des rumeurs), on peut croire qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. Après tout, l’ancien du Canadien gagne sept millions de dollars par année et ses Knights sont dans le trouble financièrement en raison du plafond salarial stable.
Présentement, Vegas est au-dessus du plafond salarial de près d’un million de dollars. 21 joueurs sont sous contrat.
Ce n’est pas aussi pire qu’à Tampa Bay, où un grand coup de barre est attendu, mais c’est quand même loin d’être idéal.
Il reste trois ans au contrat de Pacioretty, qui possède une clause de non-échange qui lui donne la chance de bloquer une transaction vers 10 formations du circuit Bettman.