En 2020, Joël Bouchard a hérité de Jesperi Kotkaniemi. Le jeune homme n’avait plus confiance en haut et le Canadien a jugé qu’il valait mieux lui donner sa chance en bas avec un entraîneur de la trempe de Bouchard.
Et quand on regarde les résultats, on voit que ça a bien fonctionné. Le jeune homme a pris confiance en bas, ce qui lui a permis de finir sa saison à Montréal (à Toronto, dans les faits) et de dominer lors des séries.
Est-ce que Joël Bouchard est à la base du succès du jeune? Oui et non. Oui parce qu’il lui a donné les outils pour réussir, mais non parce que c’est KK lui-même qui est à la base de son propre succès.
Joël Bouchard l’a déjà dit, mais KK a toujours eu la bonne attitude avec le Rocket de Laval. Et comme Bouchard donne du temps de jeu aux gars qui ont la bonne attitude, KK s’est mérité du gros temps de jeu lors de son court – mais productif – séjour à Laval.
Avant de jaser de Kotkaniemi, il a affirmé qu’il avait aimé faire les rencontres de fin d’année deux mois après la fin de la saison. Ainsi, les gars ont du recul et peuvent s’évaluer différemment.
Lors du premier épisode, l’entraîneur-chef du @RocketLaval, Joël Bouchard, explique en quoi la saison morte a été différente au niveau du développement et comment il travaille auprès des espoirs vedettes.
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— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) December 15, 2020
On savait que KK avait été bon à Laval, mais il est intéressant de savoir – en profondeur – à quel point il avait évolué. Bouchard raconte que le but était de discuter en masse avec lui pour lui faire réaliser qu’il a de bonnes idées, mais qu’il doit apprendre ce qu’un entraîneur de la LNH veut et s’attend de lui.
Après tout, il vient de l’Europe, où il jouait sans attente pour son père. Et en l’espace d’un an, il est devenu un espoir de premier plan ainsi qu’un joueur du Canadien envers qui les attentes étaient grandes. Il est donc normal de devoir s’ajuster un brin.
Il était donc ouvert d’esprit, mais certains trucs ne lui plaisaient pas forcément. Ils les essayaient toutefois à l’entraînement, où il était meilleur que tout le monde au niveau du talent.
C’est ce qui a poussé Bouchard à lui mentionner que le hockey, ce n’est pas comme un buffet : tu ne peux pas prendre ce que tu veux pour laisser le reste aux autres. Pour faire de lui un joueur complet de la LNH, il doit tout faire ce qu’un Claude Julien s’attend de lui.
Une autre belle métaphore signée Joël Bouchard.
En gros, c’est ce que Bouchard lui a appris. Et visiblement, on peut dire qu’il a réussi son coup.