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Sean Monahan joue comme un candidat au trophée Selke, selon Renaud Lavoie

Depuis le début de la saison, Sean Monahan mène le CH pour les buts avec cinq. Il a huit points, soit autant que Nick Suzuki, et seul Cole Caufield le dépasse présentement avec 10. Six passes pour seulement quatre buts pour CC22 : je n’avais pas ça sur ma carte de bingo à la fin du mois d’octobre.

Sean Monahan est aussi au deuxième rang de l’équipe pour le différentiel (il est à +5) et il n’est pas parmi les plus punis de son club. Il gagne aussi plus de 60 % de ses mises en jeu.

La question se pose, donc : est-ce que ce joueur-là, responsable sur 200 pieds et productif malgré un temps de jeu loin des meilleurs joueurs de son club, doit être considéré pour le Selke?

Renaud Lavoie, sur les ondes de BPM Sports ce matin, a affirmé que oui… et force est d’admettre qu’il a raison. Et sans Patrice Bergeron dans la ligue, le trophée du meilleur attaquant défensif est prenable.

Monahan, qui s’est levé en l’absence de Kirby Dach, est très important pour le Canadien. Il est bon sur la glace et il est bon pour la culture que tentent de construire Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis.

Il peut aussi jouer partout. On s’entend tous là-dessus.

Mais là, ce qu’on se demande, c’est ce qu’il faut faire avec lui à la date limite : l’échanger, le garder comme joueur autonome à venir ou lui faire signer une prolongation de contrat.

Anthony Desaulniers et Gilbert Delorme, à BPM Sports ce matin, ont justement abordé le sujet. Et si le premier veut l’échanger, le second aimerait mieux conserver ses services.

Évidemment, on met tous un peu la charrue devant les bœufs en faisant ça… mais rien ne l’interdit.

Il est clair qu’en ce moment, on parle sans savoir si Monahan va se blesser d’ici la date limite. Cela peut, comme l’an passé, tout changer dans le cas de l’ancien des Flames de Calgary.

Mais s’il reste en santé, je crois que le Canadien doit le garder.

Je ne dis pas qu’il doit le garder à tout prix et si une bonne offre se présente sur la table (incluant une jeune pièce qui peut contribuer maintenant), je pourrais aller de l’avant. Mais l’échanger contre un 25e choix au total qui deviendra peut-être Filip Mesar? Je ne sais pas si ça me tente.

Concernant Monahan, Renaud Lavoie irait quant à lui avec une approche qui place le joueur au centre du plan.

Ce que cela veut dire, c’est que si Monahan est en santé, il lui demanderait s’il veut aller gagner la Coupe ailleurs ou s’il veut finir la saison – et son contrat – avec le Canadien de Montréal.

Ce n’est pas fou.

Lavoie a aussi affirmé que Monahan, qui a choisi de revenir à Montréal cet été alors qu’il était éligible à l’autonomie complète, adore vraiment jouer pour le Canadien de Montréal. Il aime son expérience et comment il est traité, visiblement.

Sean Monahan adore jouer pour le Canadien de Montréal. – Renaud Lavoie

Si on lui met la décision entre les mains, j’ose croire que c’est en sachant qu’il veut rester pour la suite des choses. Sinon, il serait inutile de le garder pour le perdre gratuitement en juillet, on s’entend.

Ce ne serait pas de la bonne gestion.

Et pour ça, il devrait accepter un contrat qui ne menotterait pas trop le CH en cas de blessure, mais qui serait aussi juste pour lui. Est-il prêt à le faire pour rester à Montréal?

Si la réponse est oui, je crois que je le garde. Sinon, l’échanger devient une solution évidente.

Notons que je ne crois pas au scénario voulant qu’il soit échangé pour revenir. À part avec Tomas Plekanec, ça ne fonctionne jamais vraiment, ces plans-là. #RememberIlyaKovalchuk

Même s’il n’est pas le joueur le plus rapide, il compense avec son sens du jeu, ce qui est un aspect important dans un club. Cela me fait croire que s’il garde la santé (ce qui est un gros si, je sais), il ne peut pas devenir mauvais du jour au lendemain, non?

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