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Scandale des Blackhawks : Jonathan Toews, Gary Bettman et Donald Fehr se font (encore) ramasser

Depuis que les conclusions du dossier de Kyle Beach sont devenues publiques et que les têtes ont roulé à Chicago, on espère tous qu’un changement de mentalité se soit opéré dans le monde du hockey. Après tout, si on ne peut pas réparer les erreurs du passé, on peut au moins apprendre de celles-ci afin de s’éduquer, n’est-ce pas?

Mais chez plusieurs personnes, le jugement vient en option. La manière de gérer le dossier en 2021 fait défaut et les principaux intéressés se le font dire.

Jonathan Toews est parmi ces gens qui se font critiquer puisqu’il s’était mis à la défense de ses patrons lorsqu’il a été questionné sur le sujet la semaine dernière. Patrick Kane aussi, mais comme il n’est pas le capitaine, qu’il n’est pas blanc comme neige à la base et qu’il s’est excusé, on dirait que ça passe mieux.

Le capitaine des Blackhawks n’a clairement pas tenu de bons propos et ce n’est pas passé inaperçu. Antoine Roussel est l’un de ceux n’ayant pas peur de livrer le fond de sa pensée, traitant Jonathan Toews de petit être humain.

Clairement, on sent que la situation des Hawks ne passe pas chez le Français. Ce dernier n’a pas hésité à critiquer le capitaine, mais aussi l’organisation des Hawks de Chicago.

Tel que lu sur TVA Sports, la manière dont l’agresseur a été recommandé pour un autre emploi, c’est la goutte qui a fait déborder le vase.

Je suis furieux en dedans de moi que l’organisation des Hawks ait fermé les yeux sur ce qui s’est passé. Ils ont brisé sa carrière. Il a dû vivre 10 ans dans la tourmente.

La pire des choses, les Hawks ont écrit une lettre de recommandation à l’agresseur pour qu’il aille dans une école NCAA pour faire ça à d’autres jeunes. J’ai trouvé ça aberrant. – Roussel

Mais il n’est pas le seul à s’être attiré les foudres de Roussel ou d’autres membres des médias. Donald Fehr aussi.

L’attaquant des Coyotes ne prend toujours pas le fait que le représentant des joueurs ait laissé tomber le joueur. Roussel n’est pas non plus un fan de son attitude hautaine.

La semaine passée, il est venu nous rencontrer pour la traditionnelle tournée d’automne. Tous les membres du personnel sont là, ils nous serrent la main alors que Don Fehr est encore assis, sur son téléphone.

Le fait qu’il ne se lève pas pour nous serrer la main, ça m’insulte. Ça vient me chercher. Crime, il se prend pour qui? – Roussel

Évidemment, cela va plus loin que ça. Donald Fehr n’aurait pas informé la Fédération américaine de hockey (USA Hockey) du passé d’agresseur de Brad Aldrich.

C’est notamment pour ça que son autorité serait compromise, tout comme son poste. Il n’a présentement pas la cote.

Et là-dessus, il y a Gary Bettman. Le commissaire de la LNH est visé de partout en raison de sa gestion du dossier.

Et disons que sa conférence de presse d’hier n’a pas aidé sa cause.

D’abord, de prendre seulement les questions qui faisaient son affaire n’a pas bien passé. Rick Westhead, qui connait le dossier comme le fond de sa poche, n’aurait pas eu le droit de parole sans l’intervention de ses collègues.

Et son association s’en plaint, d’ailleurs.

Allan Walsh s’en était d’ailleurs plaint hier, de la conférence.

Mais chez Bettman, outre tenter de cacher la vérité dans le dossier de Chicago, sa gestion en général est critiquée. L’agent de joueurs Walsh a d’ailleurs demandé sa tête ce matin sur Twitter, citant des proprios insatisfaits de son travail comme commissaire.

Est-ce seulement en raison du plus récent dossier? Non. Les commotions cérébrales, les joueurs retraités, les suspensions, la mise en marché de la ligue, les surdoses de médicaments, son manque d’empathie et les trois lock-outs sont aussi au coeur de son bilan.

Il n’y a pas été de main morte, disons.

Les colonnes du temple sont présentement ébranlées dans la LNH et tout le monde est remis en question, incluant les meneurs d’hommes. Combien d’entre eux auront encore un travail à court terme?

C’est la question à 1000 piasses.

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