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Rocket : la « meilleure brochette de jeunes depuis les années 1980 » chez le CH

Ça fait désormais près de deux ans que le Canadien a entamé sa reconstruction. Il a un peu été forcé de le faire suite aux «retraites» de Carey Price et de Shea Weber, mais l’arrivée des nouveaux dirigeants a fait en sorte qu’on a mis le pied sur l’accélérateur.

Une tonne de vétérans ont quitté… mais plusieurs jeunes espoirs sont arrivés en retour.

Bon nombre de ces jeunes sont déjà à Montréal, mais malgré tout, il y a beaucoup d’autres jeunes qui ne sont pas encore prêts à faire le saut. Lane Hutson sera dans la NCAA, David Reinbacher jouera (presque assurément) en Suisse et Owen Beck retournera (presque assurément) dans le junior.

Ce ne sont que trois noms parmi tant d’autres.

Or, il y a une belle brochette de jeunes qui évoluera à Laval cette année. Et si on se fie à Martin Laperrière, qui est le bras droit de Jean-François Houle derrière le banc du Rocket, c’est la première fois depuis les années 1980 qu’il y a autant de talent dans la pépinière montréalaise.

Et comme les places au sein du grand club sont limitées (voire inexistantes), ça fait en sorte que Laval est le meilleur scénario pour la plupart de ces espoirs. Sean Farrell, Emil Heineman (qui est un nom populaire actuellement), Joshua Roy, Logan Mailloux, Xavier Simoneau, William Trudeau, Jared Davidson, Riley Kidney, Jakub Dobes : tous ces gars-là risquent de jouer à Laval cette année.

On peut aussi se demander si Filip Mesar va les rejoindre, quoique ce n’est pas certain. Justin Barron et Rafaël Harvey-Pinard, qui ne doivent pas passer par le ballottage, pourraient également y passer une bonne partie de l’année s’ils sont retranchés du camp d’entraînement.

Évidemment, le but est de donner une place à ces jeunes pour qu’ils puissent prendre du galon… mais considérant le talent qui est présent, on peut se permettre d’avoir quelques attentes.

Contrairement à son grand frère montréalais, le Rocket ne redoute pas le fameux «mot en P (ou S)».

Et dans les faits, c’est une bonne chose de voir un tel contingent d’espoirs du club qui aura l’occasion de jouer ensemble (et possiblement de gagner ensemble). Ça favorisera la cohésion à long terme pour le groupe, qui pourrait former une bonne partie du futur noyau du CH.

Si on peut créer une chimie qui perdurera à long terme entre certains de ces joueurs, ce sera un autre signe de développement. Et ce n’est pas à ignorer, ça non plus.

On verra donc ce que le Rocket saura accomplir cette saison, mais clairement, le club-école sera intéressant à surveiller considérant le grand nombre d’espoirs du club qui évolueront à la Place Bell.

Et pour ce qui est de «la meilleure brochette d’espoirs du CH depuis les années 1980», on verra si elle sera en mesure de se démarquer cette saison.

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