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Retraite de Duncan Keith : 5.54 M$ sur la masse salariale de Chicago en 2022-2023

L’an dernier, Duncan Keith a pris le chemin de l’Alberta afin d’aller jouer pour les Oilers. Les deux dernières années de son gros contrat ont été échangées par les Blackhawks.

Et voilà qu’après un an à Edmonton, Duncan Keith aurait décidé d’accrocher ses patins.

17 ans, dont 16 à Chicago, deux Norris et trois titres de la Coupe Stanley : on parle clairement d’un bilan qui pourrait lui permettre d’être admis au Temple de la renommée du hockey.

Les Hawks doivent se compter chanceux de l’avoir. Ceci dit, en ce moment, à Chicago, sa décision fait jaser pour d’autres raisons.

Son contrat, qui était d’une durée folle de 13 ans, était front-loaded. C’est donc dire qu’il gagnait plus d’argent au début du contrat qu’à la fin, question de le rendre échangeable dans les dernières années de l’entente… mais aussi question de rendre sa retraite compliquée pour les Hawks.

Des contrats du genre (à la Shea Weber) étaient la norme.

Les Oilers, en voyant le défenseur se retirer, vont simplement pouvoir sortir son salaire des livres comptables pour la suite des choses, mais les Blackhawks devront accepter des pénalités sur la masse.

L’an prochain, Chicago aura donc une pénalité de 5.538 M$ sur la masse. L’autre saison, ce sera 1.938 M$. Ils ont beau avoir près de 20 M$ de lousse sur la masse pour l’an prochain, mais…

Les Blackhawks sont les seuls à blâmer puisqu’ils ont approuvé le contrat. C’est le cas parce qu’il a reçu plus d’argent réel que son impact sur le plafond salarial au cours des années, soit depuis le début du contrat en question.

Kyle Davidson, qui est en train de donner une drôle de direction à sa formation depuis quelques jours, a hérité d’un beau cadeau de la part de Stan Bowman, n’est-ce pas?

Ce que je me dis, c’est que les Hawks ont échangé Alex DeBrincat en sachant fort probablement qu’ils allaient hériter du montant de la retraite de Duncan Keith, qui ne doit pas s’être décidée ce matin seulement. Ceci peut expliquer cela.

Et à Chicago, on en profite pour souhaiter bonne chance à Luke Richardson, à Jonathan Toews et à Patrick Kane, qui va bientôt parler de son avenir avec la direction du club.

Après tout, le club s’en va dans une drôle de direction. Échanger des jeunes de 24 et 21 ans, c’est inhabituel dans un processus de reconstruction.

Nazar ou Dach? Korchinski ou DeBrincat? Les questions se posent.

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