La planète hockey s’est enflammée, plus tôt cette semaine, à l’annonce (officieuse) du retour au jeu de la LNH le 13 janvier prochain. Même si la nouvelle a de quoi exciter les partisans, il s’agit d’un délai très court afin de tout mettre en place. Rapatriement des joueurs, camps d’entraînement, évaluation de l’équipe sur la glace; les organisations ont du pain sur la planche.
Étant présentement dans l’incapacité de s’entraîner en raison des mesures sanitaires en place au Québec, le Canadien est particulièrement rushé par cette date hâtive. Peut-être même trop. C’est ce qu’a avancé Yvon Pedneault sur les ondes du 91.9 Sports.
Dans les circonstances actuelles, on ne peut même pas dire officiellement que le Canadien pourra s’entraîner avant le début de la saison. Le CH est évidemment en pourparlers avec la santé publique à ce sujet, mais chaque jour qui passe sans annonce en est un de plus vers une possible catastrophe.
À moins d'une permission spéciale de la part du gouvernement, le CH pourrait devoir jouer ses matchs locaux loin de Montréal → https://t.co/JvlpswxWmS
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) December 8, 2020
Dans son entretien avec Stéphane Langdeau, Pedneault et l’animateur se questionnent à savoir si le fait que l’Impact de Montréal (ou Montréal FC, ne partons pas de chicane) ait obtenu l’autorisation de s’entraîner en prévision de son match de Ligue des champions du 15 décembre devrait ouvrir la voie au CH.
Avant que vous ne me le mettiez dans la face, j’aimerais vous rappeler que l’Impact s’entraîne dans un complexe intérieur au Cégep Marie-Victorin.
En principe, la contrainte de la Zone Rouge de Montréal devrait être levée à compter du 11 janvier. Mais comme moi, vous savez que la fin de ce martyr a été repoussée à deux occasions depuis la fin octobre.