C’est connu et plusieurs statistiques le prouvent : le Canadien n’a pas la main heureuse avec le repêchage au cours des dernières années. Peut-être est-ce un problème de développement, peut-être est-ce un problème de dépistage, mais le résultat demeure le même et le Canadien en souffre extrêmement en ce moment.
Et Mathias Brunet le démontre très bien dans son article paru aujourd’hui dans La Presse.
Repêchage et développement du CH | Un creux de vague qui fait mal https://t.co/LOF7tIy2B8
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) November 26, 2021
Le Canadien a eu un repêchage exceptionnel en 2007. Max Pacioretty (1e ronde), Ryan McDonagh (1e ronde) et P.K. Subban (2e ronde) ont tous été sélectionnés à ce moment. Non seulement cela, mais le CH a réussi à conclure des transactions qui ont aidé l’équipe lorsqu’est venu le temps de transiger Max Pacioretty et P.K. Subban.
Pour Ryan McDonagh, c’est une autre histoire, mais bon…
Mais après cela, c’est inacceptable. De 2008 à 2015, le CH a sélectionné à 51 reprises. De ces 51 choix, seulement trois jouent pour l’organisation en ce moment. Non seulement cela, mais au cours de ces huit repêchages, le Canadien n’a réussi à mettre la main que sur un joueur d’impact.
Brendan Gallagher.
Et c’est d’ailleurs ce qui me dérange le plus. En huit ans, le Canadien a repêché sept fois en première ronde. De ces sept sélections, aucune n’est devenue un joueur d’impact, à l’exception peut-être d’Alex Galchenyuk le temps d’une petite saison (il avait marqué 30 buts en 2015-2016). Les six autres sont Louis Leblanc, Jarred Tinordi, Nathan Beaulieu, Michael McCaron, Nikita Scherbak et Noah Juuslen.
Ce n’est pas comme si ces joueurs étaient devenus des vedettes en sortant de Montréal non plus…
Et oui, je comprends que le repêchage n’est pas une science exacte et qu’il est normal de se tromper. Je comprends aussi qu’Alex Galchenyuk a, en fin de compte, rapporté Josh Anderson et que Noah Juulsen aurait probablement été excellent si les blessures ne s’étaient pas acharné sur lui.
Mais le fait est qu’il y a eu un manque à ce niveau pendant plusieurs années.
Et qu’on en ressent les effets aujourd’hui.