Depuis quelques semaines, on parle abondamment de l’émergence de Juraj Slafkovský à Montréal, et avec raison. Le jeune Slovaque progresse à un rythme effréné, lui qui ressemble de plus en plus à un solide joueur de la LNH.
Le fait de le voir progresser à un tel rythme à seulement 19 ans est vraiment, vraiment encourageant.
Hier encore, on a vu Slaf démontrer l’étendue de son progrès, lui qui s’est offert deux buts de grande qualité face aux Capitals. Un bon tir des poignets, puis un boulet de canon sur réception en avantage numérique.
Cela dit, il ne faut pas oublier qu’il y a deux mois de ça, le narratif entourant Slafkovský était tout autre. À l’époque, bien des partisans montréalais voyaient Logan Cooley être solide en Arizona… et avec Slaf qui en arrachait, ça paraissait mal.
Or, depuis ce temps-là, le Slovaque a levé son jeu d’un cran, tandis que Cooley a ralenti un brin…
Et lors de sa chronique du jour à l’émission JiC, Renaud Lavoie y a été d’une affirmation assez forte : pour lui, «ce n’est même pas proche» entre Slafkovský et Cooley.
Slafkovsky vs. Cooley: «ce n’est même pas proche» https://t.co/uf9fXDCS1y
— TVA Sports (@TVASports) February 8, 2024
Mais il ne faut pas oublier que malgré tout, Slaf a 22 points en 50 matchs à sa deuxième saison dans la LNH, tandis que Cooley en a 25 en 48 rencontres.
Je sais que les points ne disent pas toute l’histoire, mais ils aident à remettre un peu de contexte.
Si j’avais à choisir entre les deux, je pense également que la récente émergence de Slafkovský ferait en sorte que j’opterais pour lui. Il a le gabarit, son amélioration est notable (Lavoie attribue d’ailleurs une partie de celle-ci à Glen Tucker, aussi connu sous le surnom de Dr. Shot, qui est un expert pour aider les gars à améliorer leur lancer et qui a travaillé avec Slafkovský dans les dernières semaines), mais Cooley n’est pas un pied de céleri non plus.
La réalité, c’est probablement que les deux gars sont à un niveau assez similaire. Rendu là, c’est une question de préférence… et j’ai l’impression que tant le CH que les Coyotes sont satisfaits avec leur joueur.
Cela dit, le simple fait que le narratif ait évolué de la sorte depuis le début de la saison est un excellent signe pour le Canadien, parce qu’il n’y a pas si longtemps que ça, Cooley était vraiment en train de manger Slafkovský.
Et ça, ça va faire plaisir au CH, qui voit son jeune attaquant progresser à un rythme exceptionnel.