Rafaël Harvey-Pinard : un contrat à court terme est l’avenue la plus probable

L’an dernier, Rafaël Harvey-Pinard a été l’une des belles histoires à Montréal. Le jeune attaquant québécois, qui s’est amené en ville en raison des nombreuses blessures, s’est rapidement mis à inscrire des buts à la tonne, lui qui a touché la cible 14 fois en 34 matchs avec le grand club en 2022-23.

Est-ce un rythme (une trentaine de buts sur 82 matchs) qu’il peut tenir sur une saison complète? Je ne sais pas, mais clairement, il a démontré de belles choses.

Et en plus de marquer, RHP s’est démarqué pour son bon jeu sur la glace. Sans être spectaculaire, il fait toutes les bonnes choses sur la glace et il fait bien paraître ses coéquipiers.

Désormais joueur autonome avec restriction (et avec droits d’arbitrage), la possibilité de le voir signer un contrat à long terme à un salaire moindre a été soulevée dans les dernières semaines. Or, selon Arpon Basu, l’avenue la plus probable est celle d’un contrat de courte durée pour l’attaquant québécois.

Dans les faits, Harvey-Pinard a gagné des points cette année et il a de bonnes chances de commencer la prochaine saison au sein du grand club. Ainsi, s’il sent qu’il est en mesure de continuer à bien performer, c’est tout à son avantage de signer un pacte plus court pour continuer d’augmenter sa valeur.

Il parierait ainsi sur lui-même et espérerait signer un contrat de longue haleine à un plus gros salaire annuel dans quelques années.

Quant à Alex Belzile, qui a lui aussi bien fait avec le grand club l’an dernier, il voudrait essayer de signer un contrat à un volet, ce que le CH ne semble pas vraiment vouloir lui donner à l’heure actuelle. Le club sait qu’il y aura de la congestion à l’aile et il ne sait pas s’il est réaliste de voir Belzile dans la LNH l’an prochain.

Ainsi, donc, les chances de voir Belzile tester le marché de l’autonomie cet été semblent bonnes. Ceci dit, s’il ne trouve pas une offre à son goût sur le marché, un retour à Montréal demeure plus que possible.

Sent-il un peu moins l’amour des dirigeants à Montréal, un facteur qui l’avait incité à demeurer à Montréal l’été dernier?

Je vous avoue que j’aimerais bien le revoir dans l’organisation, lui qui est un leader important à Laval depuis quelques années et qui peut dépanner sur un quatrième trio (il a obtenu 14 points en 31 matchs cette année), mais je ne le blâme pas s’il veut tester sa valeur sur le marché.

Finalement, sans surprise, Denis Gurianov ne recevra pas l’offre qualificative (2,9 M$ pour un an) de la part du CH. Ceci dit, il n’est pas totalement impossible de le revoir à Montréal s’il accepte de revenir à un salaire moindre.

Mais comme Rem Pitlick l’an dernier, il deviendra joueur autonome sans compensation. Il pourrait donc s’entendre avec n’importe quel club.

Ce sera donc trois dossiers à surveiller au courant des jours et des semaines à venir, mais clairement, les joueurs autonomes du CH retiendront l’attention d’ici le 1er juillet prochain. Et ça, c’est sans compter Sean Monahan, qui pourrait lui aussi revenir en ville s’il ne demande pas une tonne d’argent.

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