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Racheter Brendan Gallagher? Il est trop tôt pour en parler

On s’entend tous pour dire que le contrat de Brendan Gallagher est l’un des plus gros problèmes de l’organisation. Après tout, même si on aime bien le genre de joueur qu’il est à Montréal, les blessures l’empêchent d’être le joueur qu’il doit être.

Regardez cette année. Il est arrivé au camp en affirmant qu’il était en santé, mais il n’a jamais pris son envol. Il risque de finir, jusqu’à preuve du contraire, la saison avec quatre buts et cinq passes en 25 matchs.

L’an passé? En 56 matchs, il a obtenu 24 points en 56 matchs.

C’est donc dire qu’en 81 matchs depuis que son nouveau contrat est entré en vigueur il y a deux ans, il a obtenu 11 buts et 22 passes, soit 33 points. Et ça ne va pas en s’améliorant, disons.

Parce qu’aucune équipe ne prendra son contrat (6.5 $M jusqu’en 2027), le Canadien devra se résoudre à le garder dans l’alignement ou, au besoin un jour, à placer sur la liste des blessés à long terme à jamais.

Mais le gars n’a pas l’air de vouloir arrêter de jouer… même s’il est souvent blessé, dans les faits.

Il existe une autre option : racheter son contrat. Yvon Pedneault a récemment évalué la possibilité de le faire, mais à mes yeux, il est beaucoup trop tôt pour y penser. Pourquoi? Parce que ce n’est pas avantageux pour le CH.

Quand on regarde sur Cap Friendly, on se rend compte que le format idéal pour le racheter n’est pas cet été.

(Crédit: Cap Friendly)

Après tout, si Gallagher était racheté cet été, le Canadien devrait avoir un impact de 4.7 M$ en 2026-2027. Je ne crois pas que Kent Hughes voudra s’amputer d’un si gros montant dans trois ans.

Après tout, il voudra gagner dans trois ans.

Même par la suite, avoir un montant de 2.2 M$ jusqu’en 2031 peut faire très mal. C’est quand même un montant important qui enlève une énorme flexibilté au Canadien de Montréal.

Et ce n’est pas comme si en 2023, le CH avait absolument besoin du cap hit de Gallagher. Idéalement, son 6.5 M$ n’y serait pas, certes, mais il ne faut pas tout faire en 2023 pour s’en départir.

Et s’il était racheté en 2024?

Encore là, ce n’est pas exactement optimal puisqu’en 2026-2027, la dernière année de son contrat, il y a encore un gros montant de plus de 4.6 M$ à inscrire sur la masse du Canadien.

(Crédit: Cap Friendly)

Que se passerait-il s’il devait être racheté à l’été 2025?

Encore une fois, en 2026-2027, un montant de plus de quatre millions de dollars devrait être inscrit sur la masse salariale du Canadien. Et pour les mêmes raisons que tantôt, c’est illogique pour le CH.

(Crédit: Cap Friendly)

Je dis pour le CH parce qu’il existe un monde où le Canadien pourrait payer (via de bons choix au repêchage) une autre équipe afin qu’elle aille chercher le joueur pour le racheter. Qui sait ce que les Coyotes voudront faire rendu là?

Mais ça coûterait très cher. Trop cher, je pense.

Et même à l’été 2026, soit à un an de l’échéance du contrat, il y a un montant quand même imposant qui serait sur la masse du CH en vue – eh oui – de la saison 2026-2027.

C’est cependant moins pire que dans les autres scénarios… mais c’est dans le cas d’un rachat en 2026.

(Crédit: Cap Friendly)

Rendu là, le contrat de Carey Price ne sera plus sur la liste des blessés à long terme puisqu’il sera venu à échéance. Le Canadien a souvent dit qu’il ne voulait pas deux gros contrats sur la LTIR en même temps, ce qui explique l’échange (du contrat de) de Shea Weber.

Le club serait aussi bien de stationner Gally, si c’est possible, sur la liste des blessés à long terme.

Si c’est impossible, un rachat pourrait être envisagé puisque 3.8 M$ est moins pire que 6.5 M$… et que le CH subirait les contrecoups sur un an de plus, pas sur deux, trois ou quatre ans.

Je n’y crois pas, mais rendu là, ça pourrait être une solution. Mais en ce moment, il est beaucoup trop tôt pour y penser.

Comme le contrat de Carey Price serait aussi difficile à racheter (et que le CH n’a absolument aucun avantage à le faire), je ne vois pas vraiment un monde où Kent Hughes, à court ou moyen terme, déciderait de procéder à un rachat – selon les règles actuelles.

À moins que Joel Armia ne soit attirant… en 2024? Mais même à ça : il sera échangeable rendu là.

(Crédit: Cap Friendly)

Ce qu’il faut considérer, c’est qu’en ce moment, le Canadien pense plus à aider les autres (Sean Monahan, Nick Bonino, Evgenii Dadonov) en retour d’une compensation qu’autre chose. Le DG n’en est pas à l’étape de racheter des contrats.

Surtout quand ce n’est pas avantageux.

Je comprends la base de la discussion, mais Hughes aime mieux tenter d’échanger ses gars (dont Mike Hoffman, par exemple) que d’en racheter d’autres pour faire de la place.

En ce moment, il est simplement trop tôt pour parler de rachat.

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