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Près de 9M$ sous le plafond salarial : Inacceptable !

Le CH 9M$ sous le plafond salarial : Inacceptable !

Depuis que le plafond salarial est en vigueur dans la LNH, l’organisation des Canadiens de Montréal a toujours flirté avec la limite permise. Évoluant dans un gros marché, il est tout à fait normal d’espérer que la direction dépense le maximum de dollars permis afin de se doter de la meilleure formation possible sur la patinoire.

Geoff Molson a appris comment ça fonctionnait!

Avec le départ de Mark Streit, les Canadiens se retrouvent avec un lousse de près de neuf millions de dollars.

Les deux seules équipes de la LNH ayant davantage de flexibilité sont les Coyotes de l’Arizona et les Hurricanes de la Caroline, deux clubs qui évoluent devant de maigres foules et deux marchés qualifiés de petits. Il n’est absolument pas normal de voir le CH en compagnie de ces équipes.

On a souvent fait état que Marc Bergevin disposait d’une marge de manœuvre intéressante et qu’il pourrait procéder à une solide acquisition en temps et lieu avec cet espace sous le plafond. Le problème demeure cependant qu’une fois la saison commencée, ce n’est pas souvent qu’une équipe va échanger un joueur de premier plan performant, en fait ça n’arrive qu’en de rares occasions. Par exemple, Joe Thornton avait été échangé par les Bruins alors qu’il était déjà un excellent joueur et qu’il était en progression, mais cela n’est pas chose courante.

Marc Bergevin a donc adopté une espèce de pensée magique en imaginant qu’advenant un début de saison épouvantable, il pourrait améliorer son club rapidement en disposant d’autant de sous. Il ne trouve pas preneur pour ses actifs, qui sous performent actuellement, et j’ose espérer qu’il ne songe pas à laisser partir un des espoirs de qualité d’un bassin déjà très peu garni, encore moins son premier choix au prochain encan, qui risque d’être un très haut choix au repêchage dans une cuvée très respectable.

Il est permis de croire, avec certitude même, que tous les plans imaginés par le directeur général du Tricolore ont échoué et qu’il a décidé d’emprunter la voie de l’évitement avec sa déclaration sur « sa défensive revampée » et avec ses paris ratés (Streit-Hemsky-Morrow…).

Si le plan A, B, C et D échouent, pas le choix d’admettre que tu as mal pensé ton affaire et donc, il te faut toujours un plan de secours, ce que de toute évidence, Bergevin n’avait pas. Il y a deux ans, Bergevin a dit qu’il prenait le blâme pour la déconfiture de son équipe, il doit de nouveau aller au front, mais cette fois, son patron risque de ne pas la trouver bien drôle, même s’il laisse paraître le contraire face aux médias.

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