Pour une Coupe Stanley, Drew Doughty serait prêt à quitter les Kings

Jadis, Dean Lombardi représentait le visage du succès dans la LNH.

Fort de deux Coupes Stanley en trois campagnes, ses Kings semblaient inclassables en séries éliminatoires. Bâtie pour du jeu robuste, disputé à une intensité redoutable, la formation de Los Angeles semblait détenir la recette secrète qui faisait saliver tous ses rivaux.

Puis, le hockey changea. Drastiquement.

Convaincu de l’apport de ses joueurs l’ayant amené à ses triomphes, Lombardi ne s’adapta jamais à la nouvelle vitesse de la Ligue, l’amenant vers la porte.

Dans une division menée par les Ducks, les Oilers, les Sharks et les Flames, l’arrivée de Rob Blake à titre de nouveau DG de l’équipe pourrait se dérouler de manière indésirée.

Admettons que la signature intéressante de Michael Cammaleri ainsi qu’un essai professionnel accordé à Brandon Prust ne suffiront pas à redresser la barque, à Los Angeles…

Le hic dans tout cela, c’est que Blake n’a pas de marge de manoeuvre: il doit aligner un club gagnant dès maintenant.

Le contrat de Drew Doughty vient à échéance dans deux ans. Le défenseur droitier ne passe pas par quatre chemins : s’il ne considère pas son équipe comme une prétendante aux grands honneurs, il changera d’adresse.

Le problème n’est pas son organisation, son salaire ou bien la ville de Los Angeles : il désire tout simplement gagner.

Pourra-t-il y arriver en demeurant en Californie? Difficile à croire… Les contrats de Marian Gaborik et de Dustin Brown monopoliseront plus de dix millions de dollars par campagnes pour encore quelques années…

Rob Blake ne peut tout simplement pas se permettre de laisser filer un joueur de sa trempe sans rien recevoir en retour. Imaginez ce qu’offriraient des jeunes formations comme les Leafs ou bien les Oilers pour mettre la main sur un arrière droitier de ce calibre…

La meilleure avenue pour le nouveau dirigeant des Kings pourrait-elle être…d’abandonner?

Advenant de mauvaises performances de l’équipe, jusqu’à la date limite des transactions, échanger Doughty, Jeff Carter et Anze Kopitar, dont le lourd contrat pèsera encore sur la masse salariale de l’équipe pour sept ans, un solide bassin d’espoirs pourra être assemblé en vue d’une reconstruction en règle.

Pourquoi rêver? Un processus de rajeunissement de la sorte n’a jamais été enclenché dans la LNH, et ne devrait pas l’être de sitôt…

Reste que lorsqu’on observe le succès des Blackhawks et des Penguins, perdre devrait être la solution privilégiée pour gagner, non?

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